Près de 2 millions de nuitées en plus à Paris, à 28,5 millions sur 10 mois.Les plus belles progressions concernent les Asiatiques et les Australiens."Il n'y a pas eu de ralentissement des arrivées" après les émeutes d'octobre.Le tourisme a connu une hausse à Paris en 2005, selon une enquête de l'Observatoire du tourisme parisien qui porte sur les dix premiers mois de l'année.
Selon cette étude, l'hôtellerie parisienne a gagné près de 2 millions de nuitées par rapport à la même période de 2004 (+ 7,5 %), 28,5 millions de nuitées ayant été enregistrées sur la période janvier-octobre 2005. Parmi ces nuitées, 19,4 millions (+ 10,5 % par rapport à la même période en 2004) sont dues à la clientèle étrangère, et 9,1 millions à la clientèle française (+ 1,5 %).Pour les étrangers, ce sont les arrivées en provenance d'Asie et d'Australie qui ont le plus augmenté (+ 31,1 %) entre 2004 et 2005, devant le Proche et le Moyen-Orient (+ 22,5 %), les Etats-Unis (+ 21,1 %) et l'Espagne (+ 19,1 %)."2005 est la grande année du tourisme, qui nous la fait comparer à 2000, où tout redémarre", a commenté Jean-Bernard Bros, adjoint au maire de Paris, chargé du tourisme. "Le tourisme est une activité qui ne tolère pas de turbulences ou d'inquiétude internationale", assure-t-il. La période observée (les 10 premiers mois de l'année 2005) ne prend pas en compte les violences dans les banlieues à l'automne, mais selon M. Bros, "il n'y a pas eu de ralentissement dans le Paris touristique". La capitale poursuit, selon lui, une "politique très volontariste", notamment en direction de la Chine, de l'Inde, de la Russie et de l'Amérique du Sud. Il ajoute que la tour Eiffel, au 31 décembre 2005, a battu son record de fréquentation depuis son ouverture en 1889, avec 6 428 441 visiteurs. Cette enquête émane de l'Office du tourisme et des congrès.Les touristes étrangers ou français restent plus longtemps dans la capitale, avec une durée totale de séjour de 2,2 nuitées (+ 5 % par rapport à janvier-octobre 2004).La fréquentation des cinq principaux musées et monuments parisiens (tour Eiffel, centre Pompidou, Cité des sciences, musée d'Orsay et Arc de triomphe) a en moyenne augmenté de 3 %, par rapport à 2000.
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