Manifestations, blocages, violences à l’encontre des forces de l’ordre, le tout relayé dans les médias du monde entier, c’en est trop pour le GNI (Groupement national des indépendants, au service des hôtels, cafés, restaurants, traiteurs organisateurs de réception et établissements de nuit indépendants et patrimoniaux) qui considère que cette situation pénalise durablement et inflige "un nouveau coup dur au tourisme".
"Il n’est plus possible que notre pays pâtisse dans et hors ses frontières d’une situation chaotique et d’une image déplorable qui gênent les touristes hexagonaux et qui dissuadent les touristes étrangers de venir" souligne un communiqué du GNI.
L’organisation professionnelle dirigée par Didier Chenet, par ailleurs président du Synhorcat, estime qu’une grève de cette ampleur à quelques semaines de l’Euro 2016 et du coeur de la saison touristique "est plus qu’inadmissible". Alors même que les taux de réservations étaient déjà décevants, le GNI redoute dorénavant des départs anticipés des touristes étrangers et des annulations massives de séjours. Une enquête montre que les taux d’occupation dans le secteur de l’hôtellerie sont redescendus au niveau de ceux des semaines qui ont suivi les attentats de novembre 2015 et que les tarifs ont baissé de 22%. La saison touristique à venir est en péril et, de manière générale, l’économie touristique qui était déjà en état de convalescence après les attentats de novembre dernier, précise un communiqué. Au manque à gagner immédiat vient s’ajouter l’image de la France à l’étranger sérieusement abimée et qu’il faudra des années à reconstruire. Le GNI déplore que quelques jours seulement ont suffi à mettre à mal les actions de promotion du tourisme français à l’étranger."Il n’est plus possible que notre pays pâtisse dans et hors ses frontières d’une situation chaotique et d’une image déplorable qui gênent les touristes hexagonaux et qui dissuadent les touristes étrangers de venir" souligne un communiqué du GNI.