L'Assemblée nationale a accepté de justesse dans la nuit de mardi à mercredi, par 33 voix contre 28, de renoncer à relever le plafond de la taxe de séjour à 8 euros, contre 1,50 euro actuellement, voté en première lecture, et de repousser toute réforme à 2015.La majorité du groupe socialiste (25 sur 41 députés du groupe, dont son président, Bruno Le Roux), comme les écologistes, ont voté contre l'amendement gouvernemental de suppression de cette mesure, qui a été adopté grâce aux voix de l'UMP, de l'UDI et des radicaux de gauche, dans le cadre de la discussion du projet de budget rectificatif 2014.
Par ailleurs, l'Assemblée a supprimé à une large majorité la taxe régionale de séjour en Ile-de-France. Le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, a convaincu le groupe socialiste de supprimer la taxe régionale de séjour en Ile-de-France en s'engageant à ce que les 140 millions d'euros qu'elle devait rapporter seraient inscrits dans le projet de budget 2015 au bénéfice des transports en Ile-de-France. Les professionnels se félicitent de voir que, "sous leur impulsion, parlementaires et membres du gouvernement ont entendu raison". Destinations