“Re-fabriquer” de la fête sur la destination : c’est l’idée qu’a défendue Jean-Loup Pivin, directeur de BICFL, bureau parisien d’Ingénierie culturelle et touristique de la fête et des loisirs, lors des rencontres d’Odit France au Palais des congrès.
Se demandant “ce qui peut différencier la Martinique des autres îles, qui, en matière touristique, sont en concurrence directe”, il souhaite proposer aux vacanciers une alternative à la plage. Pour lui, cela passe par le carnaval de Fort-de-France, car “si ce n’est pas le plus spectaculaire du monde, c’est l’un des plus sympathiques et probablement l’un des plus authentiques”.Mais le problème, bien connu localement, c’est que toutes les manifestations de ce genre s’arrêtent à la nuit tombée. Jean-Loup Pivin plaide donc en faveur de l’organisation de fêtes en fin de journée afin que la capitale administrative ne soit plus “une ville morte” après 18 heures. “Il y a une tradition particulière en Martinique, c’est de faire des fêtes privées. Des fêtes privées, ça veut dire 3 000, 500 ou 200 personnes. Elles ne sont pas forcément si privées que ça”, note-t-il. L’objectif, c’est que le public de passage participe à ces soirées. Jean-Loup Pivin considère d’ailleurs qu’au-delà de la seule période du carnaval, il faut “redynamiser” Fort-de-France en soirée. Depuis 3 ans, BICFL travaille en collaboration avec la municipalité de Fort-de-France. Sabine Bauchaint, directrice de l’OT de la ville, rappelle que lors de la dernière édition du carnaval, au début de l’année, des forfaits hôteliers ont été mis en place pour permettre aux touristes, “par petits groupes”, de rejoindre ce genre de fêtes. “Nous avons l’accord des hôtels pour l’an prochain, précise Sabine Bauchaint. Nous n’attendons plus que leurs tarifs pour commercialiser les forfaits au départ de Paris, en partenariat avec un ou plusieurs TO.” “Le carnaval de 2006 nous servira de galop d’essai”, ajoute-t-elle.Léon Bertrand plaide pour une promotion globale de Maurice et de la Réunion A l'occasion des VIe assises nationales des offices de tourisme des Dom, à la Réunion, Léon Bertrand, ministre du Tourisme, a mis l'accent sur le potentiel que représente le tourisme pour le développement économique de l'Outre-mer. "Les perspectives d'une réduction des produits de la canne et des crédits européens renforcent l'intérêt du développement touristique" pour l'outre-mer, a-t-il déclaré. Il a par ailleurs plaidé en faveur d'une "promotion globale" et d'un produit "océan Indien" entre la Réunion et Maurice. Il a aussi souligné que la taxe de séjour, payée par les hôteliers et perçue par les communes, ferait l'objet d'une réforme, son assiette devant être élargie, ce qui aidera les offices de tourisme. Colette Péan, présidente de la Fédération nationale des offices de tourisme, a appelé le ministre à un "signal clair" pour encourager les offices à être un "réseau de forces de vente au profit des économies locales".
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