Après les attentats du 11 juillet au soir, la situation était redevenue normale à Bombay dès le 12 juillet au matin.
Le trafic des trains de banlieue avait repris ainsi que toutes les activités habituelles de la ville. La police indienne, qui a porté ses premiers soupçons sur des rebelles islamistes basés au Pakistan après les attentats de Bombay, procédait jeudi à de nombreuses fouilles à la recherche des poseurs des bombes sans avoir encore recueilli d'indices "concrets". La police a estimé que les attentats semblaient porter la marque du groupe du Lashkar-e-Taiba, groupe islamiste extrémiste basé au Pakistan. (photo : le Taj Mahal)Le Lashkar est un groupe actif au Cachemire indien, en proie à une insurrection séparatiste depuis 1989, et qui a des liens mouvants avec le réseau terroriste Al-Qaïda. Des enquêteurs ont indiqué que personne encore n'avait été arrêtée dans le cadre de l'enquête sur les attentats qui ont fait au moins 200 morts et plus de 700 blessés. Cependant, à Bombay, la police a procédé à des rafles "d'éléments anti-sociaux" pour empêcher des violences religieuses visant apparemment la communauté hindoue. Par ailleurs le Quai d'Orsay rapporte que des cas de chikungunya ont été détectés dans certains Etats indiens. Il est donc recommandé aux Français souhaitant se rendre dans cette région de consulter la rubrique "conditions sanitaires". Et comme une catastrophe n'arrive jamais seule, l’Inde fait désormais partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Mais s’il n’existe, pour l’heure, aucune raison de différer tout déplacement dans ce pays, il est toutefois recommandé de se tenir informé de la situation sanitaire prévalant dans le pays. À noter enfin que les voyages sont formellement déconseillés dans la région du Jammu et Cachemire (à l’exception du Ladakh) où des touristes occidentaux ont déjà été enlevés et exécutés.
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