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Destinations

JO : un impact toujours positif mais pas immédiat

Paris veut s'inspirer de Barcelone et d'Athènes pour réussir sa candidature.
A Barcelone, il aura fallu attendre deux ans pour voir revenir les touristes.
Sydney a connu le même phénomène, Athènes se relève à peine des JO de 2004.
Une fois encore, la France tente d'attirer les jeux Olympiques à Paris, persuadée de l'impact positif d'un tel événement sur l'économie et le tourisme.
Le maire de la capitale Bertrand Delanoë veut se nourrir des expériences européennes : "Je discute avec les maires des villes déjà organisatrices, notamment ceux de Barcelone et d'Athènes, déclare-t-il dans les colonnes de Libération. A l'évidence, elles ont été positivement transformées." Pourtant le succès a été long à se dessiner à Barcelone. "Désormais, les gens savent au moins où se trouve la capitale de la Catalogne, explique Jaime-Axel Ruiz, directeur de l'OT d'Espagne à Paris. Mais il a fallu attendre deux ans avant de voir revenir les touristes. En 1992, le taux d'occupation des hôtels était de 70 %, il est tombé à 50 % les deux années suivantes. L'effet à court terme était mauvais, mais sur le long terme, les JO ont accéléré la mutation des infrastructures hôtelières, urbaines et poussé les ventes tourisme." Alors que 70 % des visiteurs à Barcelone avaient un but professionnel avant les JO, la part du segment loisirs est aujourd'hui rééquilibrée. Le nombre de croisiéristes a progressé de 28 % en 2004 par rapport à 2003. De plus en 12 ans, le nombre de lits est passé de 18.500 à 36.514, jugé aujourd'hui insuffisant. A Sydney l'impact a été immédiat en France, mais le nombre total de touristes a cependant chuté les trois années suivant les JO, principalement pour des raisons exogènes (notamment l'épidémie de Sras) avant de repartir à la hausse. Quant à Athènes, la ville se relève juste d'une cruelle désillusion concernant la fréquentation touristique. Avec les JO, le pays s'attendait à accueillir 5 % de touristes supplémentaires, alors que le bilan afficherait une baisse de 5 % pour 2004. Toutefois, comme les précédentes villes organisatrices, la capitale grecque totalement transformée commence cette année à récolter les fruits de ses dépenses pharaoniques. La France trouve dans ces exemples des motifs d'encouragement.

Auteur

  • La Rédaction
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