L'Australie, un marché qui excite tous les appétits

L'accord de partage de code passé par Air France et Qantas pour la desserte de l'Australie a 3 mois (voir notre édition d'hier). L'occasion de faire le point sur l'activité des autres transporteurs opérant depuis Paris vers l'île continent.
Chez Cathay Pacific, on explique être passé de 2 à 3 vols par jour entre Hongkong et Sydney. Depuis le mois d'octobre 2004, les passagers de Paris n'ont plus à attendre une journée entière à Hongkong avant de prendre leur correspondance. Ce qui devrait "provoquer une augmentation de la clientèle affaires sur la ligne". Pour Cathay, "l'hiver a été très, très positif, même si en définitive, il s'agit d'un tout petit marché". De fait, d'après les statistiques, le nombre de Français s'étant rendus en Australie l'année dernière tourne autour de 50.000 au total.
Chez Emirates, qui dessert Sydney, Melbourne, Brisbane et Perth, on dit compter "monter en puissance à partir de la fin du mois". Le 27 mars, la compagnie mettra en place un vol de nuit permettant de meilleurs temps de correspondance à Dubaï et commencera à opérer la destination en A340-500. Cela lui permettra de proposer à la fois des vols non-stop et des vols avec escale à Singapour. Ce qui fait dire à sa direction France qu'Emirates "va être une option intéressante pour la clientèle affaires au départ de Paris, comme elle l'est déjà au départ de Nice". D'autant qu'avec son déménagement prévu durant l'été 2005 au terminal 2C de Roissy CDG et l'ouverture de son propre salon, la compagnie pourra proposer "une continuité de service de bout en bout".
De son côté Thai opère, depuis Bangkok, 2 vols par jour sur Sydney (en B747-400), 12 vols par semaine sur Melbourne (B747-400), 4 vols hebdos sur Perth (A330) et 3 vols par semaine sur Brisbane (B777). Pour Thai, 60 % de la clientèle française se rendant en Australie provient du segment affaires, "mais le renforcement de nos liens avec Australie Tours, NF et Ultramarina devrait augmenter les ventes loisirs". A l'heure de notre bouclage nous n'avions pas réussi à joindre Singapore Airlines.