Plus de mille personnes pourraient avoir été tuées dans le violent séisme qui a frappé l'Indonésie dans la nuit de lundi à mardi et provoqué la panique parmi les populations de l'océan Indien encore traumatisées par le tsunami de décembre dernier.
Jean-Baptiste Matteï, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a par ailleurs précisé que les voyages "demeurent déconseillés" dans le nord et l'ouest de Sumatra et sur l'île de Nias. De leur côté, les professionnels du tourisme se montrent encore très prudents par rapport aux conséquences de ce nouveau séisme, dont le dernier bilan est de 400 morts confirmés. "Il est encore tôt pour voir s'il y aura un impact, mais s'il y en a un, il devrait être limité", estime pour sa part Jean-Claude Baumgarten, président du Conseil du tourisme mondial (WTTC) à Londres. "L'expérience montre que, toujours, au bout de quelque temps le tourisme repart." Pour lui, ce nouveau séisme "démontre en tout cas combien il est urgent de mettre en place un système d'alerte". Pour Jean-Paul Chantraine, PDG d'Asia, "le séisme est très circonscrit à une île peu touristique, Nias. Bali n'a pas été touchée, le sud de la Thaïlande non plus, même si des hôtels balnéaires ont été évacués par précaution. L'impact devrait être très limité". Toutefois, pour Philippe Demonchy, interrogé en tant que porte-parole du Snav, "bien qu'il n'y ait pas d'impact dans l'immédiat, il y a un danger que se crée avec cette réplique une crainte dans l'esprit des touristes. On verra dans les semaines qui viennent".
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