Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Destinations

L'Italie paye un tribut moins lourd que les pays d'Europe du Nord

Mercredi, le nombre de 338 personnes disparues a été officiellement annoncé.
Les clients des TO italiens étaient, heureusement, surtout aux Maldives.
Les agences doivent gérer les relations entre TO intransigeants et clients.
Vingt victimes confirmées et 338 disparus, c’est le bilan tristement officiel pour le tourisme italien après le tsunami qui a ravagé l'Asie du Sud.
Les chiffres ont été confirmés par le ministre des Affaires étrangères, Gianfranco Fini. 311 personnes manquent à l’appel en Thaïlande, 24 au Sri Lanka et trois dans une zone indéterminée, parmi les plus de cinq mille Italiens qui étaient dans la région touchée par la catastrophe le 26 décembre. Par rapport aux autres marchés européens, notamment du Nord, la proportion entre le nombre de touristes présents et le nombre de victimes du drame est plutôt faible. Une situation due en partie au fait qu'aucun tour-opérateur italien ne possède un resort dans les îles de la côte occidentale thaïlandaise ; le dernier en date, i Viaggi del Ventaglio, avait renoncé à son village sur Maiton Island en 2003. Au départ de l’Italie, donc, il n’y avait que 2 vols charter par semaine sur Phuket et Bangkok opérés par la compagnie Blue Panorama. Beaucoup plus importante est la présence italienne aux Maldives, avec 53 resorts sur 87 qui étaient proposés par les TO italiens, dont 13 en exclusivité ou quasi-exclusivité, gérés par les voyagistes spécialisés comme Alpitour, Ventaglio, Valtur, Sprintours, Veratour et Teorema. Mais là, heureusement, il n’y a pas eu de victimes. Trois villages ont été évacués, et la plupart des resorts a pu offrir aux touristes le choix entre la poursuite du séjour ou un retour en Italie. Cependant, l’Astoi (équivalent du Ceto français) a décidé d’appliquer strictement les conditions contractuelles prévues dans les cas de force majeure d’interruption du voyage ou d'annulation, générant ainsi beaucoup de critiques des associations des consommateurs. Le ministère des Affaires étrangères a déconseillé seulement “les régions affectées par le tremblement de terre ou le tsunami” en Thaïlande, Inde, Birmanie, Indonésie et au Sri Lanka. Depuis le 2 janvier, il a supprimé le “warning” sur les Maldives, et les vols pour Malé ont repris. Maintenant, en Italie s'opposent les clients, dont la plupart ne veulent plus partir, et les TO qui imposent des frais d'annulation avec, entre les deux, les agences de voyages. C’est-à-dire toujours la même situation, qui se produit chaque fois après une tragédie.

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format