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Destinations

L'Ouzbékistan offre au visiteur un formidable voyage dans l'histoire

Situé en Asie centrale, au pied de la chaîne du Pamir, contrefort de l'Himalaya, l'Ouzbékistan offre un magnifique voyage dans l'histoire, marquée avant tout par l'empire de Tamerlan.
Tyran pour les uns, infatigable bâtisseur pour les autres, le grand conquérant des steppes nous lègue en tout cas des monuments à la hauteur de sa démesure. Visite guidée avec le TO Salaün Holidays.
Les chameaux de la route de la soie ont disparu de Boukhara et de Samarkand. Et pourtant, à chaque coin de rue, on croit encore les découvrir, respirer leur odeur, tant tout ici rappelle l'incroyable commerce qui a donné vie à la région. A commencer peut-être par les caravansérails, ces étonnants marchés couverts dans lesquels les marchands se retrouvaient jadis tandis qu'autour s'accumulaient les milliers de chameaux venus des routes de Perse, d'Egypte, de Chine… La route de la soie, empruntée par Marco Polo en 1280, permettait d'échanger entre Venise et Pékin la soie mais aussi épices, pierres précieuses, métaux, verre vénitien, porcelaines, coton, vigne, thé, tabac, fourrures… Elle s'est éteinte progressivement, une fois que Vasco de Gama découvrit en 1498 que l'on pouvait rejoindre la Chine par voie maritime via l'Afrique du Sud. L'autre grande signature de l'Ouzbékistan, c'est incontestablement celle de Tamerlan, l'Ouzbek conquérant qui, vers 1400, a écrasé les princes mongols, rasé Delhi, annexé la Mésopotamie, la Russie, la Syrie, l'Irak, l'Anatolie… C'est par le sang que ce grand guerrier des steppes a bâti Samarkand. Lors de ses conquêtes, il a trouvé des temples si beaux qu'il a ramené de force architectes, artisans et artistes afin qu'ils bâtissent des monuments dignes de sa puissance. L'histoire raconte que, de retour d'une campagne, considérant que les travaux n'avançaient pas assez vite, il fit pendre un grand nombre de ses travailleurs forcés. Aujourd'hui, l'Ouzbékistan en mal d'identité, voudrait trouver en Tamerlan le grand héros qui lui manque et conteste ces versions de l'histoire. Quoi qu'il en soit, tyran ou non, il faut reconnaître que l'art timouride (du prénom de Tamerlan) est époustouflant. La mosquée de Bibi Khanum (du nom de la préférée des quatre épouses de Tamerlan) à Samarkand est la plus grande d'Asie centrale. Les medersas (écoles coraniques) sont somptueuses, notamment celles qui sont situées sur le Reghistan, "la place de sable", indispensable sable qui permettait d'absorber le sang et facilitait donc les décapitations... Samarkand compte aussi l'imposant mausolée Gour-Emir en or fin qui abrite la tombe de Tamerlan et dont le dôme azuré est considéré comme le plus beau d'Asie centrale. Plus à l'ouest, Boukhara compte des centaines de monuments historiques : mausolée, medersa, mosquée, citadelle d'Ark… "Nous avons développé l'Ouzbékistan parce que certains de nos clients nous demandaient des voyages qui sortent complètement de l'ordinaire", explique Michel Salaün, PDG du groupe Salaün. "La route de la soie s'inscrit dans une même démarche que lorsque nous proposons le Transsibérien. Il s'agit de créer un circuit qui touche à l'imaginaire en le sécurisant et l'organisant, sans pour autant en détruire son mythe", explique Stéphane le Pennec, DG de Salaün Holidays. Selon Véronique Leiber, directrice du développement du réseau Voyages Lesage (13 agences implantées en Alsace), "l'Ouzbékistan s'adresse à des voyageurs expérimentés qui ont déjà effectué des circuits en long-courrier. Pour apprécier à sa juste mesure ce pays, il faut aussi savoir faire abstraction des constructions soviétiques heureusement situées, pour la plupart, hors des grandes zones historiques." Salaün a réalisé 30 pax en Ouzbékistan en 2002, 100 en 2003 et 300 en 2004. "Le pays et sa population sont fabuleux, reprend Michel Salaün. Nous voulons développer cette destination d'autant que nos retours clients sont vraiment exceptionnels."
Trois circuits ouzbeks proposés par Salaün
Le TO breton Salaün Holidays propose trois circuits en Ouzbékistan. Le premier baptisé "Sur la piste des grandes caravanes" programme une visite de Tachkent (la capitale, reconstruite à la soviétique après le tremblement de terre de 1966) avant de reprendre un vol intérieur pour Khiva, situé plus à l'ouest, à la frontière du Turkménistan. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, la ville intérieure de Khiva comprend 16 médersas et un nombre impressionnant de monuments historiques. Pour bien comprendre l'histoire, le TO propose une excursion à Toprak Kala (forteresse du 1er siècle avant J-C construite pour se défendre des incursions barbares) et de Chakhrisabz, ville natale de Tamerlan. Trois journées sont consacrées à Boukhara, trois autres à Samarkand. Ce circuit de douze jours, proposé à partir de 1.790 euros, inclut aussi une petite incursion à Pendjikent, ville du Ve siècle située au Tadjikistan. Le TO propose par ailleurs un circuit sur 8 jours (à partir de 1.538 euros) qui se concentre sur Samarkand, Boukhara et Chakhrisabz. Enfin, du 26 août au 6 septembre (et pour 1.889 euros), il suggère un spécial festival des musiques orientales, assez analogue au circuit de 12 jours présenté ci-dessus, mais comprenant en plus trois soirées au festival des musiques orientales de Samarkand, événement culturel de premier ordre en Asie centrale. Les vols sont opérés au départ de Paris par Uzbekistan Airways.
En bref
Visa et passeport valable six mois après le retour sont obligatoires. Les meilleures périodes pour découvrir l'Ouzbékistan sont mai, juin, septembre et octobre. Les hivers sont très rigoureux, les étés (surtout juillet) caniculaires : jusqu'à + 50°C. Tachkent, la capitale, est à 5.139 km de Paris.
Le gouvernement a récemment pris conscience de l'importance du tourisme et entreprend un vaste programme de rénovation de ses monuments. L'intérieur du mausolée Gour-Emir, peint entièrement à l'or fin, a été magnifiquement restauré en 1996.
Le pays est depuis peu doté de quelques grands hôtels 4 étoiles (le Boukhara Palace ou le Président et l'Afrosiab à Samarkand) de conception un peu soviétique mais qui offrent un très bon confort aux normes internationales.
Presque tous les Ouzbeks sont trilingues, ce qui aide finalement peu les touristes car on parle là-bas russe, ouzbek et tadjik. Quelques mots d'anglais et de français sont parfois échangés. À noter que l'alphabet ouzbek est devenu arabe en 1923, latin en 1928, cyrillique en 1940 et s'apprête à redevenir latin.
Mieux vaut une carte récente pour s'y retrouver car la plupart des noms de rue ont été changés après l'indépendance, en 1991. Ainsi, l'avenue Karl Marx à Tachkent est devenue avenue de l'Indépendance… même si tout le monde ici l'appelle Broadway.
L'Ouzbékistan est le cinquième producteur mondial de la soie même si, historiquement, sa fabrication était l'exclusivité de la Chine qui garda son secret jusqu'au VIe siècle.

Auteur

  • La Rédaction
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