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Destinations

La Bulgarie et la Roumanie veulent profiter de leur adhésion à l'UE

Les TO français se sont penchés sur la riviera bulgare et commencent à récolter les fruits de leur investissement.
L'adhésion pourrait attirer les clients, "à condition que les à priori disparaissent". A ce jeu, la Bulgarie pourrait mieux s'en sortir que la Roumanie, à l'infrastructure hôtelière obsolète.
Le 25 avril, la Bulgarie et la Roumanie ont signé leur traité d'adhésion à l'UE. Le 1er janvier 2007, ces deux pays devraient rejoindre l'Europe des 25, facilitant les voyages des touristes français vers ces deux destinations, pour le moment pudiquement qualifiées "d'émergentes". Certains voyagistes français croient toutefois en leur avenir touristique radieux, notamment sur la Bulgarie : "Il existe des marges de développement importantes sur ce pays", pronostique NF, qui a développé pas moins de huit produits hôteliers dans sa brochure estivale, dans un pays qui n'était plus programmé. A tel point que le voyagiste n'hésite pas à comparer la Bulgarie à la Tunisie : "La qualité de l'hébergement en Bulgarie est supérieure à celle de la Croatie avec une francophilie et un rapport qualité/prix comparable à la Tunisie". Son concurrent, Thomas Cook, a fait le même calcul. Les deux opérateurs profitent de leurs partenariats hôteliers avec Riu (NF) et Iberostar (Neckermann) pour s'implanter à moindre coût. Plein Vent n'a pas cette possibilité, mais a su investir au bon moment : "Nous inaugurons un hôtel 3 étoiles de 143 chambres à Albena que nous avons rénové l'an dernier", présente Joost Bourlon, PDG de plein Vent. "Si nous lancions les travaux aujourd'hui, il aurait fallu un investissement supplémentaire de 25 %", assure-t-il. La future adhésion de ces pays à l'UE attire en effet les investisseurs, qui sentent la bonne aubaine : "Il n'y a plus de place à Albena, mais les autorités bulgares veulent développer à Burgas, proche de la Turquie, qui permettrait des combinés", souligne Serge Lamberti, directeur de la production de Thomas Cook France. Les TO ne craignent pourtant pas une envolée des prix : "Avec l'intégration, la TVA va augmenter, mais probablement pas plus de 2 % à court terme", pronostique Joost Bourlon. "Les prix resteront compétitifs, environ 15 % inférieurs à ceux pratiqués en Croatie", poursuit Serge Lamberti. Reste à savoir si la multiplication de l'offre va susciter une demande : "Il existe un vrai potentiel, assure le patron de Plein Vent. Cette année, nous affrétons trois vol par semaine, contre un l'an dernier." Le TO affiche une croissance de 14 % depuis le début de la saison et prévoit 6 000 clients, contre 2 200 l'an dernier. "Si l'adhésion permet de faire disparaître les a priori négatifs sur ces pays, le rapport qualité/prix de ces pays attirera les touristes", pense Serge Lamberti. Mais pour la Roumanie, il faudra d'abord rénover en profondeur l'infrastructure hôtelière, avant de "rénover" les mentalités.

Auteur

  • La Rédaction
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