La semaine dernière, de passage à Deauville à l'occasion de Top Résa, Mazen Homoud, directeur général de l'OT de Jordanie, venu vanter les atouts touristiques de son pays, s'est surtout efforcé de faire comprendre à ses interlocuteurs que la Jordanie n'était ni la Palestine, ni Israël, ni l'Irak.
"La paix, la sécurité et la stabilité règnent dans notre royaume", martelait-il. Ce n'est pas faux, et les chiffres des TO en constante progression sur cet axe abondent en ce sens. Avec l'objectif de doubler le nombre de touristes d'ici à 2010, de nombreux chantiers sont en cours. "Un plan d'investissement de 2,5 milliards de dollars a été voté dans le but améliorer les infrastructures et de développer de nouvelles zones touristiques", confie Mazen Homoud qui, bien que militant pour le développement de l'écotourisme, apprécie de voir le parc hôtelier s'agrandir. Ainsi, le groupe Kempinski qui vient d'ouvrir un établissement à Amman annonce l'inauguration en décembre prochain du Kempinski Ishtar Hotel & Spa Dead Sea. Cette unité qui profitera de 120 chambres avec vue sur la mer Morte et d'un espace de balnéothérapie, jouxtera le nouveau centre des congrès dont le grand auditorium peut accueillir jusqu'à 7.000 personnes. Enfin, conscient de son déficit d'image sur notre marché, l'OT annonce le lancement imminent d'un site Internet en français pour les professionnels et le grand public (jordanie-tourisme.com) et dès cet automne d'une campagne de communication en radio et presse écrite. Au premier semestre 2005, 13.931 touristes français se sont rendus en Jordanie soit 21,6% de plus que l'année dernière pour la même période.
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