L’Arabian Travel Market, une vitrine des Emirats arabes unis

Après son absence en 2003, la France y faisait son retour, notamment sur le stand organisé et tenu par Maison de la France. Étaient présents : Air France, les villes de Courchevel, Lyon et Nice, Exclusive Hôtels, les groupes Lucien Barrière et Mouawad, des hôtels (Concorde Lafayette et Bristol à Paris), Intercontinental Hôtels et Resorts… Les destinations les plus demandées étaient Paris et la Côte d’Azur, loin devant le Sud-Ouest (Biarritz principalement). Et les questions qui revenaient le plus portaient sur la proximité des Champs-Elysées pour les hôtels parisiens, et pour les autres (4 ou 5 étoiles pour la plupart) sur la présence de services spa et massage, ainsi que d’un personnel qualifié et bilingue. Les hôtels les plus demandés sont en général ceux appartenant à des chaînes, gage, pour les clients du Moyen-Orient, de qualité et assurance de confort. Quelques hôtels (Royal Parc Evian, Hôtel Napoléon Paris, Hôtel du Palais, Biarritz) s’étaient regroupés sous un autre stand commun "Royal Palaces". Pour Friedich Gross, propriétaire de l’hôtel-château Grand Barrail, à Saint-Emilion, "la clientèle arabe recherche essentiellement le confort et les services comme le Spa", l'aspect culturel n'étant pas un argument de vente sur ce marché. Bien que d'un avis contraire, Catherine Chabrier, de Maison de la France, avouait tout de même avoir plus de demandes sur Eurodisney que sur les châteaux de la Loire. Les exposants français étaient unanimes sur le salon : "très pro, bien organisé, riche en contacts ; une fréquentation remarquable en quantité et en qualité". En attendant de pouvoir quantifier les retombées. Catherine Chabrier a regretté toutefois l’absence d’agences réceptives françaises : "Nous avons eu une demande très importante en ce sens de la part d’agents de voyages implantés dans le Golfe. Les agences réceptives françaises auraient fait des affaires en or !"