VIDEO-Laurent Fabius a présenté lundi 11 janvier ses vœux à la presse.
Peu de place cette année pour le tourisme tant la situation internationale tendue a occupé le ministère des Affaires étrangères en 2015. Deux petites annonces cependant : l'extension à d'autres pays de l'accélération des procédures d'obtention des visas ainsi que le renouvellement des grandes opérations de promotion comme Goûts de France.Le ministre des Affaires étrangères a souligné une année 2015 "extraordinairement contrastée" entre, d'un côté un déferlement de violence et de l'autre, des espoirs nés de "l'accord sur le nucléaire iranien et le succès de la Cop21". Il déplore la tendance des grands pays au repli sur soi à cause des tensions internationales. Il rappelle également les quatre priorités du Quai d'Orsay : la sécurité et la paix, la protection de la planète, l'Europe et le rayonnement de la France. Mais malheureusement, "les nuages s'accumulent sur l'Europe en ce début 2016" a t-il dit. La croissance économique n'est pas brillante et la menace terroriste est omniprésente... Il y aussi les problèmes migratoires, la Russie et l'Ukraine, les menaces sur Schengen, la Grande Bretagne, etc. "En 2016, nous devrons faire face à tous ces problèmes" et reconnait que "l'Europe serait beaucoup plus facile à construire si il n'y avait que la France". De nombreuses rumeurs courent également sur son départ pour la présidence du Conseil Constitutionnel, au plus tard début février. Mais Laurent Fabius se veut extrêmement discret. Evoquant le renouvellement de l'opération "Goûts de France" dont son ministère à la charge, il glisse simplement que "ce ne sont pas les côtés les plus pénibles" de son travail. Il rappelle "avec fierté" avoir été élu "homme de l'année" par la Revue française du vin et intronisé par la Confrérie des fromagers. Il conclut malicieusement : "je dis cela parce que vous évoquiez ma succession, ça peut intéresser beaucoup de monde..."