Le secteur aérien aux États-Unis reste vulnérable aux attaques terroristes, malgré les 12 milliards de dollars investis pour améliorer la sécurité depuis les attentats du 11 septembre 2001, selon le New York Times de lundi.
Le quotidien cite un rapport confidentiel du FBI et du département de la Sécurité intérieure, jugeant notamment que les hélicoptères, les avions affrétés, les avions d'affaires et les avions privés sont les plus concernés par la menace terroriste. "Alors que les mesures de sécurité s'améliorent dans les grands aéroports commerciaux, les terroristes pourraient choisir de louer ou de voler des appareils d'aviation générale, basés sur de petits aéroports où la sécurité est faible ou inexistante", affirme le rapport cité par le quotidien. Ce rapport intervient alors que des parlementaires et experts proposent de déplacer les efforts de sécurité vers d'autres secteurs vulnérables, comme le rail ou les ports. Les milliards de dollars investis dans la sécurité du secteur aérien ont eu pour effet de "réduire mais pas éliminer le risque de nouvelles attaques", selon le quotidien. "Les responsables du contre-terrorisme continuent à estimer que le secteur aérien reste probablement le premier concerné par les grandes attaques terroristes, en raison du caractère spectaculaire de ce type d'action", écrit le New York Times.
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