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Destinations

Le Kenya veut faire revenir les touristes français

Le Kenya Tourisme Board (l’office national du tourisme) vient d’emmener quinze agents de voyages visiter le pays.
Assez normal en somme. Sauf qu’ici, cet éductour, un mois après l’attaque de Garissa, prend des allures d’événement. Et pas moins de 15 journalistes kenyans, de la radio, de la presse et de la TV, ont fait le déplacement jusqu’à l’hôtel Jacaranda Indian Océan, situé non loin de Mombassa, afin de suivre l’initiative.
 Tous ont été reçu par Muriithi Ndegwa, DG du Kenya Tourism Board, qui a pris soin, pour répondre à leurs questions,  de s’entourer de 6 agents de voyages français (notre photo) travaillant pour Voyages Transat, Kuoni, Nouvelles Frontières, Look et TUI…
Le symbole est fort : ce sont les TO qui, en France, vendent le plus le Kenya.
L’enjeu est de taille : montrer la volonté du gouvernement kenyan de convaincre les touristes français de revenir.
"La France était dans le top 5 des marchés émetteurs. Aujourd’hui, elle n’est même plus dans le top 10, déplore Muriithi Ndegwa. Nous avons reçu 52 000 touristes français en 2010, année record. Nous n’en avons accueilli que 19 000 en 2014".
Et 2015 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.
Selon le directeur de l’office de tourisme, cette désaffection tient à l’actualité, mais aussi à la disparition, voici quelques années, du TO African Safari Club, acteur majeur du Kenya sur le marché français.
"Nous devons inverser la tendance et relancer l’attrait des safaris qui, pour les Français, sont un produit très important, souligne Muriithi Ndegwa. Pour cela, nous allons multiplier les éductours et les voyages de presse. Les agents de voyages et les journalistes doivent se rendre compte, sur place, à la fois de la sécurité de nos parcs et de leur beauté. Nous allons accroître notre visibilité sur les réseaux sociaux, multiplier des road show de formations auprès des agents de voyages et des TO qui opèrent en France. Nous leur parlerons notamment des produits qu’ils connaissent moins comme des survols en montgolfière ou encore, dans les parcs dépourvus de prédateur, des safaris à pied ou en vélo".
Une campagne de publicité pour promouvoir le Kenya pourrait aussi voir le jour dans les mois qui viennent.
Selon le directeur, "tous les fondamentaux sont bons : la sécurité est garantie dans les parcs, on enseigne le français dans les écoles kenyanes et beaucoup de guides le parlent. Les routes se développent, l’aéroport de Nairobi est agrandi, les hôtels sont de plus en plus confortables et, grâce à Kenya Airways, partenaire de KLM, l’accès aérien en direct depuis Paris est facilité".
Kenya

Auteur

  • Didier San Martin
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