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Destinations

Le président de Tourcom part en guerre contre la fermeture des berges à Paris

Dans une tribune Richard Vainopoulos, président de Tourcom, condamne la fermeture aux voitures des voies sur berges à Paris, par la maire de la capitale, Anne Hidalgo.
 "Les professionnels du tourisme s'ajoutent à la longue liste des professionnels opposés à la fermeture des berges de Seine, comme le Medef, FNTV, taxis et commerçants..." écrit Richard Vainopoulos. Selon lui, "cette fermeture fera du transport des visiteurs un enfer dans la capitale à un moment où Paris souffre déjà d'une désaffection des touristes". Il pense que "ne plus avoir de voitures dans la capitale", est "un modèle de gestion de la ville totalement utopiste".

Il développe : "malheureusement, la mise en place des boulevards civilisés ou l’aménagement des nouvelles places publiques démontrent le contraire : non seulement il y a toujours autant de voitures, sinon davantage avec les électriques, mais en plus le nombre et la durée des bouchons ont explosés ! La commission d'enquête publique confirme ces craintes : trois quart des voitures qui ne pourront plus emprunter les berges se rabattront sur le Marais et les 5e et 6e arrondissements".

Il poursuit : "la ville est déjà devenue impraticable pour les autocars. Alors que ceux-ci transportent 200.000 touristes par jour en pleine saison, seuls 400 places leurs sont encore réservées intra-muros. Ils ne peuvent pas accéder aux couloirs de bus, ce qui rallonge la durée des trajets, et leurs tarifs de stationnement ont été multipliés par trois l'année dernière. Des difficultés qui ont incité les voyagistes étrangers à privilégier les hôtels périphériques, à la fois plus simples d'accès et de stationnement. Désormais, les autocars déposent puis récupèrent leurs passagers dans un laps de temps limité, laissant généralement aux touristes le soin de marcher plusieurs dizaines de minutes".

Enfin, il estime que "ces choix politiques ont provoqué une forte régression des séjours touristiques et des congressistes dans la capitale. L'hôtellerie et la restauration en ressentent d'ailleurs durement les effets. Et ce n'est qu'un début : avec la fermeture des berges, le pire est à venir. D'après les premières études, cette fermeture entraînera une diminution de 20% à 30% du chiffre d'affaires des commerces liés au tourisme. Paris a tort d'imaginer qu'elle est une ville incontournable. Les difficultés de circulation sont devenues telles que les TO étrangers, notamment asiatiques, prévoient de réduire leurs séjours sur Paris au strict minimum, et ce d'autant plus que le dimanche la capitale ressemble à une ville morte. Moins de touristes c’est moins de recettes. Dans le contexte économique actuel, c'est une véritable aberration. Surtout à l'heure où le ministre des affaires étrangères, J-M. Ayrault, propose une somme dérisoire pour redynamiser le tourisme..."
Tourcom Paris

Auteur

  • La Rédaction
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