De toute évidence, le Sénégal a mis les petits plats dans les grands à l’occasion du 26e Top Résa pour promouvoir ses richesses touristiques : ses parcs animaliers, sa réserve ornithologique de Djoudj – la troisième du monde –, ses îles du Saloum, Saint-Louis ou la pêche et la chasse… "Nous avons hérité d’un secteur touristique mal maîtrisé.
Mais nous avons décidé d’agir", lançait Ousmane Massek Ndiaye, ministre du Tourisme et du Transport, le 30 septembre dernier aux professionnels et journalistes invités au Casino de Deauville. Et le représentant sénégalais d’annoncer quelques mesures phares pour relancer un tourisme en perte de vitesse (– 22 % de visiteurs français en 2003). La toute nouvelle Agence nationale de promotion touristique devrait ainsi installer sa première antenne à Paris avant la fin de l’année (la France représente 60 % des nuitées). Autres dispositifs prévus : de nombreuses mesures d’incitation à l’investissement, l’ouverture d’aéroports régionaux et l’allongement de la piste de Cap Skirring, l’intensification des liaisons aériennes (ouverture d’une liaison hebdomadaire Paris-Saint-Louis le 9 novembre 2004 et d’une 3e rotation hebdomadaire Marseille-Dakar en janvier 2005), la création de 30 000 lits supplémentaires afin d’atteindre un potentiel de 50 000 lits d’ici à 2010… Trois nouvelles stations balnéaires sont d’ailleurs à l’étude sur la région de la Petite Côte : à Mbodiène, Joal Finio et Pointe Sarene. "Nous souhaitons déployer un tourisme maîtrisé, privilégiant le haut de gamme et les produits découverte", insiste le ministre. Son gouvernement a d’ores et déjà prévu de débloquer près de 2 ME pour promouvoir ce secteur d’activité, 2e ressource nationale après la pèche. "Le Sénégal ne manque pas d’atouts : situé à cinq heures de vol de la France, il bénéficie d’un climat ensoleillé, mais il doit absolument se donner les moyens de faire rêver les voyageurs", conclut Charles Perrier, directeur du tout nouveau 4* de Saly Nord, le Lamantin Beach Hôtel.
Destinations