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Destinations

Le Sri Lanka devrait rebondir avec l'aide internationale

Les hôteliers espèrent reconstruire en 3 ou 4 mois.
La crainte d'un conflit avec les rebelles tamouls estompée.
Depuis la tragédie, le cours de la roupie s'est renforcé.
L'économie du Sri Lanka, quelque peu chancelante avant le raz de marée, pourrait bénéficier de l'aide internationale et de la reconstruction des infrastructures.
Les perspectives économiques du pays étaient assombries jusqu'ici par la faiblesse des réserves de change, l'importance de la dette publique et la vulnérabilité de secteurs comme l'agriculture ou l'énergie, même si le rythme de croissance tournait sur une base annuelle autour de 6 %, selon la banque centrale sri lankaise. Le tsunami, qui a tué au Sri Lanka au moins 30 000 personnes, a entraîné un afflux d'aide internationale et les grands pays créditeurs sont favorables à un moratoire immédiat du remboursement de la dette qui est de 7,7 milliards de dollars au Sri Lanka. En dépit des ravages sur les côtes est de l'île, principalement sur les infrastructures touristiques, les routes et les voies de chemin de fer, la confiance des investisseurs n'a pas faibli. "La crainte d'un conflit [avec les rebelles tamouls, NDLR], s'est estompée et cela a restauré la confiance des investisseurs", souligne Hasitha Premaratne, analyste financier chez le courtier HNB Stock Brokers. "Le gouvernement et les Tigres ont désormais mieux à faire que de s'affronter", ajoute-t-il. L'aide internationale va alimenter les réserves en devises de l'État sri lankais et depuis la tragédie du 26 décembre, le cours de la roupie sri lankaise s'est renforcée, passant de 105 roupies pour un dollar à 103,25. La reconstruction pourrait fournir une bouffée d'oxygène à l'économie du pays et permettre au Sri Lanka de se doter de meilleures infrastructures le long des côtes pour accueillir les touristes. L'association des hôteliers a pour sa part affirmé être en mesure de reconstruire les établissements affectés en trois ou quatre mois. Pour la Banque mondiale, le Sri Lanka n'en reste pas moins, "proportionnellement sans doute le pays le plus affecté" par le tsunami en Asie.

Auteur

  • La Rédaction
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