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Destinations

Le tourisme français s’interroge sur l’évaporation de la clientèle étrangère

D’après l’ONT, il y aurait eu moins de touristes allemands et hollandais.
Chez Maison de la France, on estime que la crise économique en est la cause.
Pour la Direction du tourisme, il faut "ne pas nous endormir sur nos lauriers".
Pour la 6e année consécutive, les Rencontres du tourisme français se sont déroulées à Saint-Tropez.
La manifestation, organisée sur 2 jours, a dressé le bilan et les perspectives de la destination France. Le premier jour, Alain Monferrand, directeur de l’Observatoire national du tourisme (ONT), a livré les premières statistiques de l'été 2004. Des indications sans surprise : beaucoup de demandes pour la Bretagne et le Nord, peu de demandes pour le sud-est du pays (à relativiser par le fait que la côte ouest avait été pénalisée en 2003 par le Prestige et que le Sud a souffert d’une crainte d'un renouvellement de la canicule). En ce qui concerne les arrivées de clients étrangers, il apparaît, à la lecture des statistiques de l’ONT (obtenues grâce aux renseignements fournis par les sociétés de gestion d’autoroutes), qu’à part la clientèle belge, toutes les nationalités – surtout les Allemands et les Hollandais - ont connu un recul en 2004. Ce que chez Maison de la France on attribue à la crise économique, puisque ces baisses, comme l’explique Thierry Baudier, directeur de la structure, "ne se reflètent pas dans les segments de clientèle haute contribution". Pour Bruno Faréniaux, directeur du tourisme, il y a "des touristes qu’on a perdu de vue et pas forcément perdu tout court : comme ceux qui viennent en utilisant des compagnies à bas tarifs et qui logent dans des maisons qu’on leur prête". Pour autant, il ne sous-estime pas l'impact des paramètres économiques, politiques, sanitaires et météorologiques sur les arrivées. L’important, explique-t-il, "c’est de ne pas s’endormir sur ses lauriers". D’où la prochaine mise en place d’un système de veille permettant aux professionnels comme aux institutionnels d’être réactifs et d’agir par anticipation. Il insiste sur la nécessité de mettre en place une vraie réflexion sur le réceptif et l’outgoing, "ce qui n’a pas pu se faire puisque ces dernières années nous avons passé plus de temps à essayer de sauver nos saisons qu’à y réfléchir". Enfin, Bruno Faréniaux estime très important d’"avoir une vraie réflexion sur le financement : le client va sans doute devoir faire un effort pour que soit rééquilibré le rapport qualité - prix - sécurité".

Auteur

  • La Rédaction
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