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Destinations

Le tourisme grec reprend sa vitesse de croisière

Les demandes d'info à l'OT de Grèce augmentent de 40 % par rapport à 2004.
Les TO étoffent leur offre avec du court séjour et du balnéaire à Corfou.
La Grèce continentale pourrait au mieux revenir aux niveaux de l'année 2003.
Les JO de l'été dernier avaient coupé les jambes du tourisme grec.
Le gouvernement espérait 5 % de fréquentation touristique supplémentaire, mais pourrait, en fait, faire face à une baisse de 5 %. Le Ceto avait enregistré en 2004 une baisse des ventes en agences de 26 %. Mais cette année, la demande des Français pour la Grèce reprend son rythme à belle foulée. "Depuis le début de l'année, nous constatons une augmentation des demandes d'information de l'ordre de 40 % par rapport à la même époque de l'an dernier", assure Anna Iliokratidou, directrice de l'office de tourisme de Grèce à Paris. Après les JO, Athènes devient plus attractive pour les TO. Des spécialistes comme Héliades ou STI, qui constatent actuellement un décollage significatif des demandes, développent plusieurs produits spécifiques comme le week-end à Athènes du premier ou des séjours luxe ou design pour le second à l'Hôtel Grande-Bretagne avec un nouveau spa ou l'hôtel Fresh. Mais les lauriers des sites les plus prisés reviennent encore cette année aux îles et particulièrement à Corfou. "Le nombre de vols hebdomadaires est passé de 2 à 7 sur cette île", note Richard Soubielle, directeur de la production de Fram. Héliades a ajouté deux vols sur Corfou au départ de Paris et Lyon, via Nantes, et deux en co-affrètement au départ de Mulhouse et Paris. Pour STI, le plan transport 2005 illustre la confiance du voyagiste dans la destination Grèce : "Nous avons mis en place des départs de Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille sur Héraklion, Mykonos, Santorin et Athènes", explique Georges El Hayek, le DG de STI France. Reste le cas de la Grèce continentale qui pourrait au mieux revenir aux niveaux de 2003 : "C'est une zone qui souffre encore d'un manque d'infrastructures de bon niveau", souligne Richard Soubielle. "La Grèce reste soumise à une problématique de prix. S'ils sont élevés, ils doivent correspondre à un bon niveau de qualité."
Les JO, des effets bénéfiques à long terme
Les jeux Olympiques agissent comme un aimant… à retardement. Cette manifestation a, semble-t-il, découragé nombre de touristes français en 2004, mais aiguise la curiosité, une fois la flamme olympique du stade Oaka éteinte. Les effets bénéfiques pour le tourisme peuvent perdurer longtemps, pour peu que la fête ait été au rendez-vous et que l'image dégagée par la manifestation soit positive pour le pays organisateur. Ce fut le cas pour les JO de Barcelone en 1992 et surtout pour Sydney en 2000. Depuis cette date, excepté l'année 2003 marquée par la guerre en Irak et l'épidémie de Sras, la fréquentation touristique en Australie n'a cessé d'augmenter et a atteint le chiffre record de 59.000 Français l'an dernier (lire aussi en p. 3). Athènes espère bien profiter d'un tel sillage pour relancer un secteur touristique en mal de confiance.

Auteur

  • La Rédaction
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