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Destinations

Les Açores : L'archipel veut se faire une place dans les destinations insulaires européennes

Jusqu'au mois de mai, le temps qu'il faut pour venir aux Açores depuis la France s'avère trop long et relativement dissuasif.
Mais la mise en service de la liaison directe Paris-Sao Miguel le 12 mai prochain pourrait attirer les Français vers ces îles naturelles, offrant une belle alternative à Madère ou les Canaries.
Si vous voulez voir des Suédois en short jouant au golf, il faut se rendre aux Açores. Mais il faut se dépêcher, car à partir du mois de mai, le contingent de Français en short pourrait bien augmenter significativement. A partir du 12 mai, un B737 affrété par Go Voyages effectuera une liaison directe hebdomadaire, avec un départ le mercredi à 7 heures, entre Paris CDG et l'aéroport Jean-Paul II de Ponta Delgada, situé à Sao Miguel, l'île principale de l'archipel.
C'est une première, car les quelques Français convaincus par la destination (18 800 nuitées de janvier à septembre 2003, à mettre en parallèle avec les presque 200 000 nuitées réalisées par les Suédois) doivent parcourir un véritable chemin de croix pour s'y rendre. Le transit par Lisbonne est en effet obligatoire. Dans ces conditions, le voyage dure presque la journée. “Il n'y a pas de secret, si les hôtels sont remplis de Suédois, c'est qu'il existe des liaisons directes”, glisse Antonio Castro Freire, l'administrateur de la chaîne hôtelière Bensaude, toute-puissante aux Açores, qui gère près du tiers des 2 000 chambres disponibles.
Encore faut-il susciter la demande. Et ce n'est pas forcément facile pour les TO. L'affréteur du vol, Go Voyages, a dû ainsi retarder d'un mois le lancement de la liaison aérienne, à cause du manque de réservations. Qu'importe les réticences, les TO revendeurs comme Frantour-Go Voyages, Top of Travel, Allibert, Nouvelles Frontières, Donatello ou le groupe Pauli croient au potentiel de cet ensemble volcanique perdu au milieu de l'océan Atlantique. Les Açores y croient aussi puisque deux hôtels sont en construction à Sao Miguel, un de 189 chambres et l'autre de 160 pour une livraison en 2005.
Or, que savent les Français à propos de ces sommets volcaniques émergents ? La plupart d'entre eux reconnaissent qu'ils leur doivent un certain anticyclone, les plus érudits en ont entendu parler avec le sommet de Bush-Blair-Aznar avant la guerre du Golfe, et puis c'est tout.
C'est toutefois un vrai coin de nature, bien arrosé par la pluie, mais où les visiteurs peuvent aussi bien faire du golf que de la randonnée, du vélo tout-terrain, des promenades en 4 x 4 ou à cheval.
Par ailleurs, le charme sauvage des Açores ne se vérifie pas seulement sur ses côtes découpées, quasiment dépourvues de plages. Les Açores offrent des curiosités naturelles intéressantes. Le lac de Sete Cidades à l'est de Sao Miguel mais aussi le lagoa de Fogo donnent à contempler des eaux changeantes variant du bleu profond au turquoise verdoyant. A Furnas, les amateurs pourront admirer des caldeiras, geysers fumants et sources d'eau bouillonnante, utilisés pour des soins thermaux. Mais la localité située au fond d'un cratère est surtout célèbre pour son fameux cozido, un pot-au-feu typique, cuit en terre pendant au moins cinq heures dans des puits d'environ un mètre de profondeur non loin des sources d'eau chaude. Un vrai régal !
Les îles ne sont pas pour autant livrées aux feux de Vulcain ni aux outrages des Titans. Les hommes y cultivent un peu de tout jusqu'au thé et font paître des milliers de vaches, dont la qualité du lait fait leur renommée. Comme toute île, la pêche y tient une part importante, notamment celle du thon. Mais il est déjà loin le temps de l'apogée du secteur quand les ports accueillaient les baleiniers et les usines de conditionnement transformaient la graisse des fanons en huile, ivoires et os en outils et objets de décoration. Il reste encore sur Pico un musée retraçant cette histoire économique et humaine, achevée en 1984. Désormais, les Açoréens se sont reconvertis dans l'observation des cétacés, particulièrement appréciés des touristes.
Les Açores avec le package dynamique de Go Voyages
Le B737-800 de 189 sièges affrété par Go Voyages à partir du mois de mai au départ de CDG terminal 3 ne constitue pas une fin en soi pour le tour-opérateur. Il propose en effet des solutions d'hébergement grâce à son package dynamique “vol + hôtel” revendu par Internet ou via sa marque Frantour. Ainsi, le voyagiste vend un forfait de 7 nuits en chambre double avec petit déjeuner à l'hôtel Villa Nova à partir de 585 E par personne. Les produits, également accessibles par les GDS, sont commissionnés à 8 %. A terme, toutes destinations confondues, le TO espère intégrer quelque 10 000 hôtels dans sa banque de données.

Auteur

  • La Rédaction
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