Depuis le début de l’année, 40.000 cas de chikungunya ont été recensés en Guadeloupe et presque autant en Martinique.
Selon France Antilles, les professionnels du tourisme sont inquiets à juste titre, même si à ce jour, l'impact sur le tourisme est minime. Selon le journal régional, des opérateurs enregistrent déjà quelques annulations ou reports de voyage à cause du chikungunya. Le trafic aérien a baissé de 3% au mois de mai. Au 1er avril, les hôtels affichaient une diminution de fréquentation de 10% et les réservations de juillet des touristes de métropole sont assez faibles. Pour Carole Adam, directrice des ventes de Des hôtels et des îles, citée par France Antilles, "le chikungunya est un facteur aggravant dans un contexte déjà difficile". Elle poursuit : "Pour le moment, les médias nationaux parlent peu du chikungunya. Les gens sont très peu informés de la situation aux Antilles et ils connaissent mal la maladie. Le problème c'est que cela risque de ne pas durer. Les médias ont déjà fait écho de certains cas de personnes infectées de retour des Antilles. Les tours opérateurs me posent aussi beaucoup de questions sur l'épidémie et sur les conséquences sur la santé". Quant au Comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG) il craint une "mise en quarantaine" des Antilles : "Nous ne voulons pas que les agences préconisent aux voyageurs d'éviter nos îles. Il faut tout faire pour que cela n'arrive pas. Le comité est prêt à s'investir auprès des autorités pour sensibiliser les foyers guadeloupéens".
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