Les pays sinistrés par le tsunami veulent rassurer

Les représentants de l’Inde en ont profité pour rappeler à tous que le raz de marée n’avait touché que la côte sud-est du pays et plus précisément l'État du Tamil Nadu, Pondichéry et les îles Andaman et Nicobar. "Les vagues n’ont eu aucun impact sur les sites touristiques et les infrastructures hôtelières dans les États du Kerala, de Goa, d’Andra Pradesh et Karnataka où tous les modes de transports (rail, route, air) fonctionnent normalement." En Thaïlande, Bangkok Airways fait savoir que les Français devant se déplacer à Koh Samui et à l’intérieur du pays dans les mois à venir ont confirmé leurs voyages. L’OT précise à son tour que les zones touristiques de Hua Hin, Pattaya, Rayong, Koh Samui, Cha-am, les territoires du nord, l’Isan et Bangkok ont été épargnés. "Côté infrastructures, tout ira vite, tous les moyens sont aujourd’hui déployés afin de déblayer les sites touchés. Des bulldozers et grues travaillent nuit et jour." Au Sri Lanka, Geoffrey Dobbs, Britannique propriétaire de 3 petits hôtels de luxe à Galle a indiqué que la côte sud serait à nouveau prête à accueillir les touristes d’ici à quelques semaines. Lui emboîtant le pas, Ho Kwon Ping, PDG du groupe hôtelier Banyan Tree, souligne que de nombreuses personnes dépendent du tourisme" et qu’en ne boycottant pas le Sri Lanka, les voyageurs du monde entier aideront la communauté à se reconstruire. Enfin, aux Maldives, où le ministre du Tourisme vient d’achever une visite de reconnaissance des hôtels endommagés, on confirme que sur 87 resorts, 64 sont opérationnels. Les sites les plus touchés et donc fermés pour réparations se concentrent sur la côte est des Maldives, sur l’atoll de Malé nord (Soneva Gili, Four Seasons Kuda Huraa et les Club Med Faru et Kani) et l’atoll Malé sud (Rihiveli, Fun Island, Taj Exotica…).
(*) Pacific Asia Travel Association.