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Destinations

Les stations de ski jugent le début de saison satisfaisant

La saison est jugée plutôt bonne par l'association des villes de montagne.
Toutefois, la prudence reste de mise devant les inégalités d'enneigement.
Janvier et février se remplissent bien, incertitudes sur la fin de saison.
La saison de ski 2004-2005 devrait être satisfaisante, selon l'Association nationale des maires des stations de montagne (Ski France).
"A l'heure actuelle, les stations de l'ensemble des massifs jugent majoritairement la saison hiver 2004-2005 comme étant, au minimum, plutôt bonne", affirme l'association. Les professionnels restent cependant prudents, notant "des taux d'occupation disparates pour la période des vacances de fin d'année", avec "un enneigement inégal". Dans les Pyrénées, les professionnels jugent la fréquentation "stable par rapport aux vacances de Noël" 2003-2004. Les stations auvergnates et jurassiennes estiment la fréquentation à Noël "en hausse par rapport à la saison passée". Les stations alpines la considèrent "moins importante" qu'en 2003-2004. Pour la semaine du nouvel an, les stations pyrénéennes et sud alpines "ont enregistré des taux d'occupation allant de 90,5 % à 100 % durant la semaine du nouvel an, qu'elles jugent similaires à ceux de l'année précédente", indique Ski France. Les stations du massif nord alpin "affichent des taux d'occupation allant de 81,9 % à 86,4 %". Pour leur part, les massifs auvergnats et jurassiens "estiment l'occupation de la semaine du nouvel an supérieure à celle de l'an passé, avec des taux allant de 80 % à 97 %". Pour janvier, les professionnels relèvent une "hausse des réservations sur la quasi-totalité des massifs français". "Aujourd'hui, les taux d'occupation prévisionnels pour les vacances de février sont compris entre 74 % et 96 %", précise par ailleurs Ski France. Toutefois, il faudra attendre la fin de la saison pour tirer des conclusions définitives, dans la mesure où les dates des vacances scolaires de Pâques sont cette année très tardives (du 23 avril au 9 mai pour la zone C) ce qui pourrait de ce fait porter un préjudice d'enneigement et de fréquentation à l'industrie française du ski.

Auteur

  • La Rédaction
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