Représentée en France par Interface, l’Ethiopie s’offre des moyens pour développer le tourisme comme l’a expliqué Solomon Tadesse, DG d’Ethipian Tourism Organisation, à l’occasion d’une conférence de presse à l’Ambassade qui précédait une soirée agent de voyages.
Nouvelles Frontières, Vacances Transat, Club Med Découvertes, Allibert… Nombreux sont les TO qui s’intéressent aujourd’hui à l’Ethiopie qui, comme l’a démontré Salomon Tadesse, DG d’Ethipian Tourism Organisation, a beaucoup à offrir. Grand comme l’Espagne et la France, peuplé de 100 millions d’habitants, elle est la terre de naissance de Lucy, notre ancêtre à tous. La destination, riche de huit sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco –- dont Gondar et ses châteaux – mérite un séjour minimum de douze jours. Et encore, il faudra se concentrer sur une partie du pays et la cibler selon ses envies : randonnée, culture, safari et même tourisme de santé grâce aux sources d’eau chaude. Entres autres activités, il y est même possible de s’essayer à la spéléologie, de pédaler en haute altitude et même de courir avec les champions. Quant à Addis Abeba, capitale du pays, elle est présentée comme une ville moderne où églises et musées côtoient cafés à la mode, hôtels et restaurants internationaux.
Solomon Tadesse a assuré que l’Ethiopie était un pays sûr pour les touristes. Il est en jaune sur la carte du Quai d’Orsay (vigilance renforcée) et est déconseillé dès lors que l’on s’approche des frontières avec le Soudan, le Soudan du Sud, le Kenya, la Somalie et l’Erythrée. Un réceptif francophone rencontré à l’Ambassade se plaignait des conseils du Quai d’Orsay qui déconseille formellement le Danakil, frontalière de l’Erythrée, à la suite d’une attaque de touristes en 2012.
En 1999, la destination avait accueilli 150 000 visiteurs, elle table sur 900 000 arrivées en 2016. Elle s'appuie sur Ethiopian Airlines, compagnie qui fait aujourd'hui référence en Afrique.