Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Destinations

L’île aux Tortues, Nosy Iranja, est devenue un lieu de séjour privilégié

Sur une langue de terre paradisiaque à Madagascar, l’hôtel Nosy Iranja Lodge, agréablement fondu dans le paysage, permet de se ressourcer par des séjours nature et dépaysants.
Grâce à la possibilité d’adjoindre aux activités sportives la découverte du tissu local, c’est un tourisme intelligent qui s’y pratique à la vitesse de la tortue.
Maldives, Maurice, Seychelles tels sont, naturellement, les noms qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque le stéréotype des "vacances de rêve" dont l’équation du succès se résume à "mer turquoise et translucide, sable blanc et cocotiers, hôtellerie de luxe". Mais, pour une clientèle à la fois blasée et désireuse de se démarquer, il est une autre destination qui mérite assurément d’être proposée : Madagascar. Grande comme l’Hexagone, la Belgique et le Luxembourg réunis (587 040 km2), cette île offre une multitude d’attraits touristiques très variés, la présence de paysages montagneux au centre de l’île (la capitale Antananarivo, ex-Tananarive, est à 1 400 m d’altitude) contrastant de façon plaisante avec les magnifiques bordures côtières. De la tranche d’histoire commune avec la France subsiste dans certains endroits une atmosphère empreinte de nostalgie exacerbée par des noms évocateurs tels que la place Joffre à Diego-Suarez ou, sur la côte nord-ouest, le surnom d'île aux Parfums donné à Nosy Be. Au large de celle-ci, baignées par le canal de Mozambique, s’étale Nosy Iranja, deux îles reliées par un filet de sable découvert à marée basse, qui sont un lieu sacré pour les Malgaches. Elles tirent leur nom de la princesse Iranja dont la tombe se trouve sur la "grande" île. Sur la petite île, un hôtel a vu le jour, le Nosy Iranja Lodge dont les promoteurs ont eu pour premier souci l’intégration au paysage en ne modifiant que peu la topographie des lieux et en préservant faune et flore. Et c’est une réussite. Après un transfert d’une heure et quinze minutes en vedette, à l’arrivée sur l’île, les bungalows ne sont quasiment pas visibles. En bois exotiques, construites sur le principe de la juxtaposition de 3 modules octogonaux de près de 30 m2 (un pour la terrasse, un pour la chambre et un pour la salle de bains), les chambres sont spacieuses et très agréables à vivre. On n’est pas ici dans un hôtel de luxe, mais plutôt dans un "écolodge", bien en cohérence avec son environnement, permettant un séjour relaxant, nature et sans contrainte. Cette ambiance décontractée se retrouve également au niveau des parties communes, au restaurant par exemple où est servie une cuisine qui, sans être raffinée, varie agréablement les recettes locales et la cuisine internationale. Mais pour être dans une petite île (13 ha), on n’en éprouve pas pour autant le sentiment d’être enfermé : aller à pied à marée basse sur la grande île est déjà en soi une excursion plaisante qui permet le contact avec la population du village. Outre les activités nautiques traditionnelles de ce genre d’établissement, hobbycat, planche à voile, plongée sous-marine (avec supplément), l’hôtel organise des excursions payantes vers la terre qui permettent de varier les plaisirs et d’agrémenter les séjours. C’est ainsi que la randonnée à la baie des Russes, facile, permet de grimper à travers une nature sauvage très odorante avec un magnifique point de vue circulaire sur la mer. Autre excursion à ne pas manquer : Baramamahy. Simplicité des lieux et accueil désintéressé des habitants et de leurs nombreux enfants en font un pur moment de plaisir dont le point d'orgue est le passage à l’école primaire où Monsieur Benoît, l’instituteur, officie avec une grande gentillesse. Avec un décalage horaire insignifiant (GMT +3), Madagascar offre une large palette de découvertes à faire soit en trek, soit en 4x4. Finir un tel voyage de découverte par quelques jours à Nosy Iranja est une solution judicieuse qui permet de goûter un repos sans tache où la qualité du calme n’a d’égal que la beauté de la lumière.
Au paradis des tortues marines, l’occasion de vivre un spectacle émouvant
Minuit et demi, trois petits coups discrets à la porte du bungalow : un employé de l’hôtel passe rapidement pour informer les clients intéressés (mais qui ne le serait pas ?) qu’une tortue est en train de pondre à la pointe sud. Aussitôt direction la plage où Ignace, lampe torche à la main, est déjà à l’œuvre. Ignace, c’est la gentillesse et la douceur même : il est pour ainsi dire devenu la baby-sitter des tortues d’Iranja où, dans le cadre du projet de développement de l’écolodge, un engagement a été pris de protéger ces espèces. L’île a reçu le label du WWF (World Wild Fund for Nature) qui témoigne de la richesse naturelle de l’environnement et des efforts faits pour en assurer la préservation. Traditionnellement présentes sur l’île, mais dérangées par la fréquentation désordonnée qui régnait avant l’installation de l’hôtel, les tortues de mer (vertes ou à écailles pouvant atteindre jusqu’à 1,50 mètre) reviennent en nombre, la nuit, sur la plage d’Iranja pour y enfouir leurs nombreux œufs sous 30 à 40 centimètres de sable. Comptés, mesurés puis protégés durant l’incubation par un grillage empêchant les crabes voraces de passer, ces œufs finiront par libérer de minuscules bébés tortues (de 3 à 5 cm). Et, spectacle fascinant, irrésistiblement poussés par leur instinct, ils traversent immédiatement la plage en prenant sans coup férir la direction de la mer pour y affronter d’autres dangers.
PRATIQUE
• Le visa de tourisme est valable 45 jours et s’obtient indifféremment en France ou à l’arrivée à l’aéroport, avec un passeport valide plus de 6 mois après le retour. Coût : 30 euros.
• La capacité totale de l’hôtel est de 21 bungalows "junior" de 75 m2 et de 8 "senior" de 100 m2 donnant sur la mer qui ne sont pas équipés de la climatisation mais de ventilateurs ainsi que de mini-chaînes Hi-Fi. Service de massage disponible. La carte Visa est la seule carte de paiement acceptée.
• Il n’est pas recommandé de consommer l’eau qui est désalinisée sur place. Jusque-là comptée en supplément, l’eau en bouteille devrait être incluse dès la saison prochaine dans le prix de la chambre, sans limitation.
• L’accès depuis la France est un peu long : vols jusqu’à Nosy Be via Antananarivo, puis transfert en minibus jusqu’à la vedette qui effectue la traversée en 1 h 15. Depuis le mois de juillet, un vol direct Milan-Nosy Be a été mis en place le jeudi par Air Madagascar en association avec l’opérateur italien Ventaglio qui gère le Venta Club Andilana, un hôtel de 205 chambres. Une solution intéressante pour les clients du sud-est de la France. De même, un vol hebdomadaire relie maintenant Milan et Antananarivo.
• L’Iranja Lodge est revendu par certains TO spécialisés tels Îles du Monde, Nosilys, Bleus… L’île est privatisable en son entier pour des groupes ou séminaires. Trois périodes tarifaires : prix à partir de 120 E par personne en demi-pension base chambre double. Contact : www.iranja.com et e-mail : iranja.lodge@blueline.mg.

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format