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Destinations

Madrid, une ville animée d’une joyeuse activité artistique

Malgré un décret voté en 2002 interdisant la consommation d’alcool sur la chaussée (une saine mesure selon beaucoup), la vie nocturne madrilène bat son plein sans déborder.
Mais Madrid propose aussi des itinéraires, conduisant aussi bien aux musées que dans ses vastes parcs, qui bordent une ville riche d’histoire.
Il aura fallu attendre le retour sur le calendrier de fêtes populaires (telles celles de la Paloma, du Dos de Mayo, de San Isidoro) et la réhabilitation de vieux quartiers dans les années 80 pour que Madrid assume enfin son véritable rôle de capitale. Depuis la célèbre movida madrilène, née en 1975 après la mort de Franco, la ville est en effet devenue une sorte de référence en matière d’entrain et de bouillonnement intellectuel. Faire le compte de ce que Madrid offre comme lieux animés est impensable, tant ils semblent s’être multipliés depuis comme du pain béni. Même si ce mouvement a aujourd’hui quelque peu perdu de son contenu et de son éclat, la ville demeure, derrière son statut de capitale financière du pays, une des destinations européennes les plus appréciées pour sa vie nocturne. Pour se laisser griser par l’atmosphère, il suffit de gagner en fin de journée les barrios (quartiers) de la Latina, de la Huertas-Santa Ana, du Chueca, où tapas et verres de cerveza (bière) s’échangent dans la meilleure tradition madrilène, c’est-à-dire avec chaleur. Les superbes décorations s’ajoutant en outre au plaisir de la dégustation… Mais réduire Madrid à son bullicio (agitation) ne serait pas lui rendre justice car la ville dispose d’attraits culturels de tout premier ordre. Prenons d’abord l’art. Chacun connaît les richesses picturales du musée du Prado : ne viendrait-on que pour elles que cela n’en serait pas autrement surprenant. Installé dans un édifice néo-classique dessiné en 1785, le Prado possède la plus importante collection du monde de peintures espagnoles du XIIe au XIXe siècles. Non loin, dans un ancien hôpital construit au XVIIIe s., le Centro Reina Sophia, outre une riche collection permanente d’art contemporain, propose une importante rétrospective de l’œuvre d’André Masson, qui a débuté le 29 janvier et dure jusqu’au 19 avril 2004. Achever les visites par du canotage sur le bassin situé dans le parc du Retiro paraît une charmante façon de revisiter les impressionnistes qu’on aura pu admirer plus tôt dans le musée de Thyssen-Borrnmisza, où la majorité des grandes écoles de peinture sont représentées. Enfin, si l’architecture mérite une attention particulière, c’est parce qu’elle présente une grande diversité de styles, et qu’elle permet en outre de découvrir la ville au fil de son histoire. Sous la dynastie des Habsbourg (1496), c’est l’influence austère de l’architecte Juan Herrera de la cour de Philippe II, qui marque nombre d’édifices du vieux Madrid, s’étendant de la Puerta del Sol à la plaza de la Villa médiévale. Ce fut une époque décisive dans l’édification de Madrid. Entre les deux, la plaza Mayor, vaste rectangle décoré en son centre d’une statue équestre de Philippe III, offre un décor théâtral très castillan : autant dire une étape incontournable. Pour se faire une bonne idée du baroque qui embellit la ville au cours du XVIIIe s., la Basílica Pontífica de San Miguel ou la Colegiata de San Isidro, sanctuaire dédié au patron de la ville, en sont les étapes d’une excellente introduction. Se promener sur la Gran Vía, construite au XIXe s., qui rejoint la très belle plaza de las Cibeles, permet d’observer cette fois des édifices aux styles éclectiques. L’architecture madrilène, qui fait se côtoyer le faste d’un palace Réal et des aspects plus castizos (typiques) de certains quartiers populaires (de Camberí ou de Lavapies) aux immeubles construits tout en briques rouges, compose désormais un paysage singulier à découvrir.
La movida, un mouvement qui a aidé à penser et vivre autrement
› D’une origine au départ clandestine, la movida apparaît comme un mouvement alternatif qui s’épanouit à Madrid dans les années 1980. Au fur et à mesure de l’avènement du système démocratique en Espagne, celui-ci va prendre une telle envergure qu’il va réussir à fédérer un grand nombre d’artistes, de journalistes, qui voient dans ce mouvement la clef d’une véritable libéralisation des esprits et des mœurs. De cette émulation collective naîtront alors des œuvres avant-gardistes explorant des sujets qui étaient tabous sous l’ancienne dictature franquiste, tels que la drogue, l’avortement, l’homosexualité, le sexe ou plus généralement le plaisir. La rapidité des transformations corrélée à l’énergie qui soudain se libère après 40 années de dictature bouleverse une société espagnole au fonctionnement jusqu’alors figé, et qui montrera parfois de la difficulté à gérer certains excès. Tous les domaines de la production artistique et intellectuelle auront ainsi leurs représentants, dont le plus célèbre est sans doute le cinéaste Pedro Almodovar, dont les défenseurs affirment que “pendant quarante ans, l’Espagne a dormi d’un sommeil de plomb sous l’effet de trois puissants somnifères : la police, la censure et l’Eglise. Le passage à la démocratie en 1975 n’a pas pu en finir avec cette réalité comateuse. Seule la movida y est parvenue, et Pedro Almodovar reste l’homme de cette douce et radicale révolution…”. La movida se traduit aujourd’hui encore par une formidable énergie, qui même si elle ne métamorphose plus la société continue de jouer son rôle de catalyseur.
2004, l’année Dali : une occasion de vendre un séjour en Espagne
› L’année 2004 est placée sous le signe du centenaire de la naissance de Salvador Dali. Un événement international considérable, au vu du nombre de grandes expositions qui auront lieu dans plusieurs pays d’Europe, à commencer par Figueras, sa ville natale où de nombreuses activités sont prévues tout au long de cette année, ainsi que dans les villes de Cadaquès et de Madrid (où il étudia à l’Académie des beaux-arts). Ses festivités vont d’ailleurs s’étendre jusqu’aux États-Unis. On retrouve toutes les informations concernant l’année Dali sur les sites www.salvador-dali.org ou www.dali2004.org. La brochure Espana présentant les principales actualités touristiques du pays est également disponible auprès de l’office du tourisme espagnol à Paris. La compagnie aérienne Iberia propose six vols quotidiens au départ de Paris et à destination de Madrid, et offre des possibilités de départ des villes de Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse et Strasbourg. Pour ce qui est du train, Iberrail dispose de plusieurs types de services à destination de Madrid. Notons encore que de nombreux TO proposent des mini-séjours (de 2 ou 3 nuits avec vol ou train et petit déjeuner en hôtels 2 à 5 étoiles) à Madrid, que ce soit les spécialistes de la destination Espagne que sont Mundicolor ou Marsans, les généralistes comme Fram, Jet tours, TUI ou des spécialistes du court séjour à l’instar de Visit Europe, Donatello, Plein Vent ou Républic Tours.

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  • La Rédaction
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