Des manifestants ont attaqué des postes de police et mis le feu à des bâtiments gouvernementaux sur au moins deux îles de l'archipel des Maldives, en proie à une crise politique depuis la démission mardi de son président, a-t-on appris mercredi auprès des autorités locales.C'est la première fois que la violence s'étend hors de la capitale, Malé, où des heurts se sont produits mercredi entre la police et des partisans de l'ancien président, Mohamed Nasheed, qui a quitté le pouvoir la veille dans la foulée d'une mutinerie de policiers et sous la pression de la rue.
Le maire de la localité d'Addu, Abdulla Sodig, a déclaré qu'un poste de police avait été mis à sac et que deux autres étaient encerclés par des manifestants sur cet atoll au sud de l'archipel. Egalement au sud, sur l'île de Thinadhoo, un responsable local, Mohamed Shareef, a indiqué à l'AFP qu'un millier de manifestants avait attaqué le poste de police et mis le feu à un bâtiment judiciaire ainsi qu'à un bureau gouvernemental. De son côté, le quai d'Orsay rappelle qu'une "crise politique est en cours aux Maldives". Des manifestations violentes se déroulent dans la capitale, Malé, impliquant la police et l’armée. A l'heure actuelle, il est fortement déconseillé de se rendre à Malé. De plus, comme les tensions se sont étendues à d’autres îles au sud des Maldives, notamment l’atoll d’Addu et l’île de Thinadhoo dans l’atoll de Gaafu Dhaalu, il est donc recommandé de faire preuve de vigilance et de se tenir éloigné de tout rassemblement.
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