Les professionnels du tourisme aux Maldives ont rejeté lundi les accusations selon lesquelles les spas des hôtels de luxe étaient des lieux de prostitution après la fermeture des centres de bien-être sur ordre du gouvernement."Il n'y a aucun tourisme sexuel dans les établissements hôteliers", a assuré à l'AFP par téléphone Sim Ibrahim, le responsable de l'Association de l'industrie du tourisme (MATI) à Malé, la capitale de l'île.
"L'interdiction est très perturbante, elle n'aide pas le tourisme et n'est pas bonne pour l'image de notre pays. Nous avons demandé un éclaircissement juridique pour protéger une industrie qui existe depuis 40 ans", a-t-il ajouté. Une centaine de spas et centres de bien-être a été fermée immédiatement après l'annonce du gouvernement qui a cédé à la pression du parti islamiste moins d'une semaine après que le président, Mohamed Nasheed, avait appelé de ses voeux un Islam "tolérant" pour le pays de 330.000 habitants, de confession sunnite. Interrogé par l'AFP, le ministre du Tourisme, Mariyam Zulfa, a déclaré qu'un compromis était envisagé.
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