Le ministère des Affaires étrangères français recommande de faire preuve d'une vigilance particulière. Les manifestations anti-gouvernementales au Chili se déroulent depuis plus de 3 semaines. Le président Pinera a évoqué le 10 novembre des changements dans la constitution, l'une des revendications des manifestants.
Au Chili, le mouvement de colère sociale est parti le 18 octobre de l'augmentation du prix du ticket de métro. Il s'est étendu à des revendications d'ordre politique. Notamment de changements dans la Constitution chilienne sur des aspects (droits de l'homme, obligations de l'Etat) datant encore de l'ère Pinochet. Les manifestant dénoncent aussi les inégalités sociales. Les manifestations contre le gouvernement et les affrontements avec la police ont fait 20 morts.
Le ministère des Affaires étrangères français a mis à jour le 8 novembre ses Conseils aux Voyageurs. Il rappelle que "Le Chili connaît des troubles depuis le 18 octobre, caractérisés par des manifestations quasi quotidiennes à Santiago et en province." Et précise: "A Santiago, des rassemblements sont fréquents en fin de journée aux abords de la Plaza Italia et, à Valparaíso, dans la partie basse de la ville et aux alentours du Congrès." Vendredi dernier, 75.000 personnes se sont rassemblées sur la plaza Italia. 400 auraient été arrêtées.
Pour évoquer la situation lors des manifestations, le Quai d'Orsay signale que "des débordements et affrontements avec les forces de l’ordre sont possibles." Il indique également les conséquences sur les infrastructures et les services. "Des perturbations sont par ailleurs susceptibles d’intervenir aussi bien dans les transports (horaires et services modifiés, routes coupées), que dans le fonctionnement des services, entreprises et administrations (horaires réduits)."
"Des informations relatives notamment aux moyens de transport (aéroport, métro, bus…) sont publiées sur la page officielle du gouvernement chilien (en espagnol) et actualisées de manière régulière" signale le site du MAE.
Du côté des tour-opérateurs français, aucune consigne n'a été émise par le Seto. Les voyagistes opérant sur la destination "adaptent les itinéraires au jour le jour". "Les visites dans la capitale chilienne et à Valparaiso peuvent être modifiées en fonction de l'actualité" nous précise l'un d'eux.