Défi physique pour les participants à la 5e édition de My Afrique du Sud dans le Northern Cape, opération parrainée par l’Office de tourisme d’Afrique du Sud en partenariat avec promoagv.com, South African Airways et XO Africa.
Au menu, la descente des rapides de l’Orange River sur de frêles esquifs.Il faut une bonne heure de route et de piste pour rejoindre les Augrabies Falls, monument de l’Orange River. C’est le cœur du Kalahari Vert. Le mini van se fraie un chemin dans un dédale de parcelles de vignes alignées au cordeau, à quelques kilomètres seulement de l’immense terre brulée. Dans un coude de la rivière, une plage sert de base de départ aux adeptes du rafting. Une dizaine de canoës rouges attendent sagement alignés les intrépides participants à My Afrique du Sud. Craig, l’animateur de "Kalahari Outventures" et son complice Doug démarrent le briefing et expliquent la conduite à suivre si, par mégarde, les remous du fleuve expulsaient des pagailleurs inattentifs… Sage précaution. Casque sur la tête et gilet de sauvetage sanglé serré, les navigateurs novices se lancent deux par deux pour "sentir" la rivière. En quelques coups de pagaies, ils gagnent un promontoire de rochers dominant la première difficulté, sorte de sas avant les rapides bouillonnants. L’enthousiasme des participants vient d’en prendre un coup ! L’un après l’autre, les canoës s’engagent dans la passe avant d’être brassés comme dans un shaker, drossés sur des roches affleurant, pliés, vrillés… Il faut souquer ferme dans les turbulences mais cela ne suffit pas toujours pour éviter d’être débarqué du frêle esquif. J’en ferai le premier l’expérience avec pour seule consolation, la certitude que je ne serai pas le dernier… Je dois au biceps de Doug d’être repêché et remonté manu militari sur l’embarcation. Sur les dix kilomètres du parcours, les rapides alternent avec des eaux calmes, moments appréciées et mis à profit pour une baignade. La tension monte d’un cran à l’approche des derniers rapides. Il ne faut pas rater le chenal qui mène à bon port alors que gronde, en contrebas, la monstrueuse lessiveuse des chutes d’Augrabies. Craig et Doug veillent au grain, rattrapant par les bretelles les pagailleurs passés par-dessus bord ou bloqués sur les cailloux…Les canoës tirés sur la grève, les participants du 5e My Afrique du Sud ne sont pas encore au bout de leur peine. Pour revenir aux véhicules, il faut traverser quelques 300 mètres d’un chaos rocheux, fouler une langue de sable chauffée à blanc, franchir un bras de la rivière avant de gravir un escarpement … le tout chaussé de tongs.
La fin du séjour au Tutwa Desert Lodge sera plus calme. Un safari nocturne en quête des léopards, animaux obstinés à rester planqués dans le bush. Même les étoiles joueront à cache-cache avec les nuages alors que Juliane, la guide, scrutant le ciel, raconte les légendes cosmiques des Bushmen.
Changement de décors dès le lendemain. Johannesburg et son quartier chic de Melrose ou le groupe est hébergé dans un bel hôtel "trendy", l’African Pride. La soirée sera jazzy à l’Orbit, restaurant musical où se produit une formation de 18 musiciens égrainant de vieux standards. La dernière journée sera consacré la découverte de Soweto à vélo : un classique désormais. Un voyage court est intense qui a passionné les participants, avides de découvertes, de cette 5e édition de My Afrique du Sud.