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Destinations

My Afrique du Sud aux confins du Kalahari : Tutwa Desert Lodge

Au sol, rien ne bouge ! Vue du hublot de l’avion d’Airlink, une immensité ocre innervée de lignes sombres occupe tout le champ visuel.
Pour toute animation, les ombres portées des petits nuages aux formes bizarres. Vue d’en haut, cette terre brûlée est appelée le Kalahari "vert"…A première vue, c’est une drôle d’idée.  L’explication viendra dans les minutes qui suivent, à l’approche d’Upington et de l’Orange River. Une langue verte de quelques kilomètres de large suit les méandres de la  rivière. On y cultive des raisins qui garnissent en hiver les étals de nos supermarchés. Un décor planté en quelques lignes pour décrire ce qui attend les neuf agents de voyages et leurs accompagnants qui participent à la 5e opération My Afrique du Sud dans le Northern Cape. Oubliés les 14 heures de voyages au départ de Paris vers Johannesburg (via Munich) sur Lufthansa puis sur South African Airways. A l’aéroport de poche d’Upington, les 35 degrés à l’ombre et la perspective d’un transfert routier de plus de deux heures calme vite les ardeurs. On se prend à rêver à une bonne bière locale dans un verre embué… Au bout de la piste, le Tutwa Desert Lodge n’usurpe pas son appellation : tout le moins pour ce qui concerne l’évocation du désert. Dans la poussière soulevée par le 4X4, on aperçoit une succession de cailloux, terre aride hérissée d’une herbe rare et d’arbustes aux redoutables épines… Ce Kalahari là correspond davantage à l’idée que l’on s’en fait. Tutwa lodge est un bel ensemble de constructions aux toits de chaume qui offre dès le premier regard un sentiment de confort et de bon goût en matière de décoration. La fraicheur de la grande salle accueillante et la bière tant attendue récompense les "naufragés" du désert. Mais pas de temps à perdre. Les deux Land Rover "Defender" rallongés attendent les voyageurs pour une première balade en quête des animaux qui peuple cette réserve de 1600 hectares. Springboks, oryx, zèbres, gnous, girafes… Pour les léopards, animaux plutôt discrets, il faudra se contenter du spectaculaire dessin au fusain de trois mètres de large qui trône au dessus de la cheminée. Un coucher de soleil dans la brousse agrémenté de quelques bouteilles n’est pas pour déplaire avant un diner aux saveurs locales. Quelques téméraires (dont je tairais les noms) s’attardent plus que de raison sur la terrasse qui fait face à la piscine… Le lever du lendemain est prévu pour 5 heures et le programme est bien chargé.

 

Auteur

  • Patrick Lopez
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