Premier chantier engagé, celui de la "tour de liberté", haute de 541 m.69 étages de bureaux couronnés par un observatoire de verre livrés en 2011.Un gratte-ciel à base d'acier et de titane capable de résister aux déflagrations.Un groupe de pelleteuses s'est mis en action jeudi dernier à Ground Zero, lançant enfin le très attendu et maintes fois retardé chantier de la reconstruction du World Trade Center de New York anéanti le 11 septembre 2001.
Le maire Michael Bloomberg, le gouverneur de New York George Pataki, le détenteur du bail des lieux Larry Silverstein, s’étaient retrouvés sur le site pour applaudir le passage des camions lors d'une cérémonie soigneusement mise en scène.Premier chantier engagé, celui de la "tour de liberté", haute de 541 m (1.776 pieds, en référence à l'année de l'indépendance américaine) et pièce maîtresse de l'ensemble censé remplacer les tours jumelles. Le démarrage a été permis grâce à un accord finalisé mercredi après des mois de blocage, entre le propriétaire public du terrain et le détenteur du bail du site.L'ensemble devrait être achevé d'ici 2012. La "tour de la Liberté", avec sa hauteur record (antenne incluse), ses 69 étages de bureaux, son observatoire de verre et son sommet éclairé "comme la torche de la Statue de la Liberté", devrait être finie en 2011.Un mémorial aux victimes, avec des bassins construits sur les fondations des deux tours disparues, est également prévu pour 2009.La cérémonie de jeudi pourrait cependant avoir du mal à faire oublier les grincements et retards d'un projet piloté par l’architecte Daniel Libeskind, lauréat du concours international et décidé il y a plus de trois ans. La tour de la liberté elle-même a fait l'objet de trois plans différents, l’architecte David Childs proposant finalement en juin 2005 un gratte-ciel avec une base d'acier et de titane capable de résister à une forte déflagration.A ce stade, Ground Zero est encore un trou béant. Depuis les attentats, la station de métro est la seule structure à y avoir été érigée.
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