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Destinations

Nouvelle-Zélande : le ministre du Tourisme est aussi…

… le Premier ministre ! C’est dire l’importance de cette industrie pour le pays à la fois en termes de PIB (3,7%) et d’emplois (8.8% de la population active).
Sur le salon Trenz 2014, le Premier ministre John Key est donc venu le 21 mai à la rencontre de ceux qui font le tourisme de la Nouvelle-Zélande.Photos de groupe, déguisement improvisé en Gandalf (le sorcier du Seigneur des Anneaux), discussions à bâtons rompus…, le Premier ministre et ministre du Tourisme, John Key, est venu faire le tour du salon professionnel du tourisme Trenz 2014. Sa décontraction et la simplicité du dispositif qui l’entourait témoignent de l’accueil à la façon néo-zélandaise.

Tourism New Zealand, outil de promotion
Néanmoins, le début de matinée fut plus studieux avec, comme chaque année, une conférence de presse rappelant les points forts de la destination Nouvelle-Zélande qui a accueilli 2.7 millions de visiteurs étrangers en 2013.

Si le pays veut cibler les voyageurs à haute contribution, il reste ouvert à tous les segments de clientèle a rappelé le ministre. C’est pourquoi il a investi l’an dernier (période avril 2013-mars 2014) 158 millions de dollars néo-zélandais (près de 100 M€) pour sa promotion à travers Tourism New Zealand, son office de tourisme.

Le Premier ministre a aussi annoncé un nouveau partenariat public-privé, à hauteur de 32 millions de dollars NZ sur 4 ans (environ 20 M€), afin d’encourager des initiatives touristiques. Six projets ont ainsi été retenus à travers le pays. L’important a souligné John Key est de savoir dépenser de façon ciblée pour générer des recettes. Cela permet de développer de nouveaux segments de clientèle sur une qualité de produit, pas sur le volume.

Développer le tourisme d’affaires
Après une forte progression du tourisme international, en hausse de 2,2% en termes de revenus à 9.8 Md$ NZ( plus de 6 Md€), surtout due à la clientèle loisirs grâce à l’impact des films du Hobbit estimé à 2 milliards de dollars, le pays souhaite développer le marché affaires (conventions, séminaires…).

L’objectif en 2017 est fixé à 300 à 400 centres de convention avec la capacité hôtelière correspondante dans des villes comme Christchurch (en reconstruction après le tremblement de terre de 2011) et Queenstown.

L’Asie en forte croissance
Si le nombre de voyageurs en provenance des USA et d’Europe repart à la hausse, avec une augmentation du nombre de demandes britanniques depuis la récente visite du Prince William et de son épouse Kate et leur fils "baby George", la Nouvelle-Zélande observe une poussée des marchés émergents que sont le Brésil et l’Asie avec +40% pour l’Inde par exemple.

Sans oublier la belle performance de la Chine, deuxième marché en termes de revenus et d’arrivées (500.000 voyageurs par an, 14 vols hebdomadaires) liée aux nouvelles mesures prises par Pékin et qui facilitent les séjours individuels de courte durée. Une connectivité se faisant aussi en termes d’investissements, deux des trois hôtels 5* d’Auckland sont par exemple construits par des fonds chinois.
Nouvelle-Zélande

Auteur

  • Myriam Abergel
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