La France a rejeté mardi le "chantage" de ravisseurs d'un Français en Algérie, qui menacent de le tuer si Paris n'arrête pas ses raids en Irak, promettant au contraire la poursuite de ces opérations contre le groupe Etat islamique (EI)."Aussi grave que soit cette situation, nous ne cèderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject", a déclaré à New York le président français, François Hollande.
"Nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes", a-t-il ajouté. "Nous accomplirons notre devoir (...) Nous continuerons les frappes dans les jours qui viennent, bien évidemment", a renchéri dans la soirée à Paris le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. L'armée algérienne se livrait dans le même temps à une course contre la montre pour extraire des mains de ses ravisseurs l'otage, Hervé Gourdel, 55 ans, enlevé dimanche en Kabylie (est d'Alger). Ce guide de haute montagne participait à un trekking. "J'ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote", a ajouté le président français. Hervé Gourdel a été enlevé au lieu-dit Tizi N'koulal, un carrefour routier au coeur du parc national du Djurdjura, un haut lieu du tourisme, devenu sanctuaire des groupes armés islamistes dans les années 90. Ses compagnons algériens (deux ou quatre, selon les versions de témoins interrogés par l'AFP) ont été relâchés.
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