Frances, Ivan et Jeanne n'ont pas forcément emprunté les mêmes couloirs.Les Bahamas, la Rép.
Dom. et Cuba ne sont pas sérieusement touchés. La Floride a subi les cyclones mais Orlando, Miami et les Keys sont épargnés.Frances, Ivan, Jeanne, les ouragans passent mais ne se ressemblent pas. Le premier a en effet choisi de maltraiter le nord des Bahamas, surtout Gan Bahama au nord et San Salvador à l'est, endommageant même très sérieusement le Club Med Colombus Island qui restera fermé jusqu'en décembre prochain. "Les hôtels Old Bahama Bay et Viva Fortuna ont également subi d'importantes détériorations et seront fermés un temps. Mais à part quelques jardins abîmés, rien de grave n'est à signaler", explique Karin Mallet, responsable de l'OT des îles Bahamas. Le deuxième, lui, a été très violent notamment à sa naissance dans la mer des Petites Antilles. C'est d'ailleurs là-bas qu'il a dévasté sans prévenir les îles anglophones de la Barbade et des Grenadines avant de remonter vers le nord où il a secoué sérieusement Haïti et la République dominicaine. "Quand il a atteint notre île, ce n'était déjà plus qu'une puissante tempête avec de fortes pluies. Cependant, il est vrai que si le nord et le sud ont été épargnés, la région de Punta Cana a quand même souffert", confie Sabrina Cambiaso, responsable de l'OT de République dominicaine, précisant au passage que l'hôtel Punta Cana Resort ne sera pas opérationnel avant décembre prochain. Sa voisine, Cuba a pour sa part eu plus de peur que de mal. "Certains établissements situés au sud du pays ont momentanément fermé leurs portes, les aéroports de La Havane et de Varadero aussi, en prévention des vents violents. Si cela a logiquement entraîné quelques annulations de voyages, ca n'a pas pour autant gêné les clients sur place qui n'ont pas souhaité être rapatriés", indique Florence Filliette de l'OT de Cuba. Moins chanceuse, la Floride a hérité des trois. "Nous sommes habitués aux ouragans même si trois d'un coup c'est assez inhabituel", reconnaît Philippe Chryst de l'OT de Floride qui pourtant n'apprécie pas les informations exagérées diffusées à la télévision. "On a dit qu'Orlando avait été dévasté et même que les Keys n'existaient plus. Elles étaient menacées seulement. Depuis, le cyclone est passé et les Keys sont toujours là. Comme le reste de l'État d'ailleurs qui n'a jamais cessé d'accueillir des touristes", conclut-il, un poil exaspéré.
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