Près de 70 logements, soit quelque 6% des logements contrôlés lors d'une opération coup de poing contre les meublés touristiques illégaux, font l'objet d'une "présomption d'infraction", a annoncé la mairie de Paris qui va "multiplier" ces contrôles.
"C'est un chiffre important qui nous montre toute la pertinence de ces opérations et nous incite à les multiplier", a affirmé à l'AFP Ian Brossat, adjoint (PCF) au logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. La mairie de Paris a effectué mardi et mercredi une opération coup de poing, la deuxième en moins d'un an, pour débusquer les "professionnels" de la location des meublés touristiques de courte durée, type Airbnb. Exactement 68 logements sur un peu moins de 1.200 appartements contrôlés dans les Ier et VIe arrondissements de la capitale font l'objet d'une présomption d'infractions. Les appartements contrôlés n'étaient pas obligatoirement des meublés touristiques mais se trouvaient dans des immeubles signalés comme en abritant. De plus, note la mairie de Paris, aucun logement soupçonné d'être loué à l'année à des touristes, n'avait fait l'objet d'une autorisation. Les propriétaires auront six mois pour se mettre en conformité avec la règlementation en remettant leur bien à la location traditionnelle ou en "compensant" avec un autre logement d'une surface identique. Un propriétaire n'a en effet pas le droit de louer sa résidence principale plus de 4 mois par an.
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