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Destinations

Paris-Vision désespère de lancer ses bus touristiques

Après la crise de 2003, le réceptif mise sur les TO.
Il veut mettre en place deux lignes de bus thématiques.
Il investit aussi sur le segment congrès et incentive.

Michel Barraud, le patron de Paris-Vision, a tout pour être heureux. Son entreprise a retrouvé la voie de la croissance et de la rentabilité quand, il y a trois ans, elle avait accusé une chute de chiffre d'affaires de 48% et il a assis son développement sur un partenariat solide avec les TO. Pourtant, il reste un sérieux obstacle à la progression du deuxième plus important réceptif parisien, avec 200.000 clients pris en charge l'an dernier, contre 240.000 pour son concurrent, Cityrama. "Je ne parviens pas à obtenir l'accord nécessaire à la mise en place de deux lignes régulières de bus touristiques", rage-t-il. Pour la société née en 1929, l'enjeu est de taille. "L'exploitation de ces deux lignes génèrerait plus de 200.000 clients supplémentaires", a-t-il calculé. Tout est prêt, le budget, les bus, les circuits, les arrêts. Or, la politique de circulation de la ville de Paris semble aller à l'encontre des ambitions du TO. La participation de la RATP dans une compagnie concurrente y serait-elle également pour quelque chose? Depuis janvier 2004, Paris-Vision trépigne, impatiente de récupérer les quelque 70.000 clients perdus sur ce segment porteur. "Nous ne voulons pas faire un tour classique, mais une thématique sur le Paris moderne avec le Stade de France, la Villette, la Défense et une autre vers le sud-ouest francilien avec Versailles, le Mont-Valérien, la manufacture de Sèvres", explique le PDG. Il prévoit un service de 8h 30 à 20h, avec un départ toutes les 20 minutes
et des arrêts sur les parcours, comme un bus de ville, pour les touristes.
Mais pour assurer son développement, le réceptif compte aussi sur les tour-opérateurs étrangers. "Avant 2002, 70% de nos ventes s'effectuaient aux comptoirs, de notre agence ou des hôtels. Désormais, ce canal ne représente plus que 22%." La priorité a été donnée aux agences et TO étrangers comme Expédia qui assurent aujourd'hui 55% de son CA. "Ce marché était sous-exploité", se souvient Michel Barraud. "Un an après le lancement de ce nouvel axe stratégique, notre activité a progressé de 30% et devient moins dépendante des retournements de tendance." Se reposant maintenant sur un modèle économique plus solide, le réceptif s'intéresse de plus en plus aux visites sur mesure, destinées aux clientèles de congrès et d'incentive. "Ce segment ne représente encore que 10% du CA, mais sa part augmente", souligne le PDG.
Paris

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  • La Rédaction
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