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Destinations

Pékin s'offre une rénovation monumentale avant les JO 2008

La capitale de l'Empire du milieu est un immense chantier.
Sa rénovation en vue de l'organisation des jeux Olympiques de 2008 n'est pas sans conséquences. Si la population doit y gagner largement en termes de qualité de vie, de salubrité et de niveau de confort, nombre de quartiers du vieux Pékin sont voués à disparaître.
Si Pékin n'est pas la Chine, la capitale de l'Empire du milieu n'en demeure pas moins une destination à part entière. La perspective les jeux Olympiques de 2008 a couvert, depuis plusieurs mois déjà, la ville d'immenses chantiers. Certains sont achevés, d'autres encore en cours. Reste que si un voyageur veut avoir une idée de ce qu'est le vieux Pékin, il doit se dépêcher ; dans peu de temps, il ne restera des anciens quartiers, constitués de blocs de 4 maisons basses entourant une cour carrée, que quelques îlots préservés (et réservés à une élite), au milieu des "skyscrapers". Car dans la course aux gratte-ciel, Pékin est en train de rattraper Shanghai, sa grande rivale du sud. Côté tourisme international, les infrastructures sont là (toutes les grandes chaînes hôtelières sont présentes, y compris les françaises, via le groupe Accor), d'ailleurs en 2002, la capitale chinoise a accueilli environ 3,2 millions de visiteurs étrangers. Un nombre qui devrait progresser – si aucune catastrophe sanitaire du genre Sras ne vient bousculer la donne – jusqu'aux jeux Olympiques. Il faut dire que d'un point de vue touristique, la capitale chinoise ne manque pas d'atouts : musées, temples, Cité interdite, restaurants, quartiers pour sortir le soir ou pour faire du shopping (voir ci-contre). Pour s'y déplacer, le touriste peut tenter l'expérience du vélo ou jouer la sécurité en sautant dans un taxi (fiables et rapides).
Ce qui surprend en arrivant à Pékin, c'est le nombre. Il y a près de 14 millions d'habitants dans la capitale chinoise et ça se sent. D'autant qu'avec la croissance économique plutôt galopante que connaît la Chine, l'heure est aujourd'hui à la voiture individuelle (attention aux embouteillages des heures de pointe). Le nombre, mais aussi la taille : ici tout est démesuré et il suffit de jeter un œil sur la place Tian' anmen (la plus grande du monde) ou sur l'avenue de la Paix éternelle (longue de 40 km et large de 50 m) pour s'en rendre compte. Outre les aspects culturels indéniables de la destination, le touriste ne doit pas hésiter à sortir des sentiers battus (d'autant que la criminalité est quasiment inexistante dans le pays). Les amoureux du shopping trouveront avec Pékin une destination de rêve, donnant la possibilité d'alterner entre les centres commerciaux monumentaux et ultra modernes et les marchés dits "libres", sortes de cavernes d'Ali Baba remplies de gadgets "made in China" et de produits, disons… plus ou moins bien imités. Attention, ne pas hésiter à prévenir vos clients des risques qu'ils pourraient prendre en ramenant des contrefaçons ! Ne pas oublier non plus de recommander à vos clients de s'intéresser à la gastronomie chinoise et notamment au roi des plats, pour ne pas dire le plat des rois (enfin en l'occurrence des empereurs) : le canard laqué. On trouve à Pékin des restaurants de 4 étages entièrement consacrés à la préparation du fameux palmipède. Sinon, on trouve à manger un peu partout dans cette ville, d'ailleurs les Pékinois sont assez fidèles au dicton qui dit que "le matin la moitié de l'Asie cuisine pour l'autre et l'après-midi, c'est l'inverse". Enfin, il peut être intéressant, si on envoie des clients en Chine de leur expliquer quelques petits trucs : éviter par exemple en cas de problème avec un Chinois de lui faire perdre la face, il risque de se bloquer complètement. Ne pas trop se formaliser si quelqu'un vous bouscule dans la rue ou dans les transports et qu'il ne s'excuse pas : une population de 1,2 milliards d'individus, dont 14 millions pour la seule ville de Pékin, ça donne quelques habitudes. Dans tous les cas, éviter autant que faire se peut de s'énerver : pour les Chinois, énervement égale stupidité…Quelques paramètres qui participent aussi au dépaysement que procure la destination.
L'OT de Pékin invite les directeurs régionaux de Carlson Wagonlit Travel
Les représentants de l'office du tourisme de Pékin l'avaient promis en juillet dernier, à l'occasion d'une visite en France effectuée pour le lancement d'un combiné Pékin-Shanghai monté en exclusivité pour les réseaux d'Accor Travel Distribution, la direction du réseau loisirs de Carlson Wagonlit Travel serait prochainement invitée en Chine. Ils ont tenu parole. On peut dire que c'est un véritable comité de direction qui a pris le chemin de la capitale chinoise le 18 mars dernier, puisqu'on y trouvait l'ensemble des directeurs régionaux du réseau CWT Loisirs, accompagnés de représentants de la direction centrale, au premier rang desquels, Baudouin Gillis, actuel directeur général, sur le point d'aller prendre de nouvelles responsabilités à la tête de la filiale belge du réseau. En Chine, les réseaux d'Accor Travel Distribution jouent quasiment à domicile, puisqu'ils y sont implantés via un joint-venture avec l'État chinois sous le nom de BTG/Accor. En seulement trois jours, le groupe n'aura le temps que d'avoir un aperçu. Mais quel aperçu ! La Cité interdite, bien sûr, mais aussi le temple du Ciel, la Grande Muraille de Chine, la gastronomie et même pour certains, quelques aspects branchés de Pékin by night ou du Pékin chic (le dîner offert par Asia, désormais partenaire d'ATD pour la brochure "Envie de sérénité", dans l'ultra select China Club). Sans oublier un peu de shopping.
Air China rénove son produit classe affaires
Pour aller directement en Chine et plus particulièrement à Pékin depuis Paris, vos clients ont plusieurs possibilités. D'abord Air France, qui dessert plusieurs des grandes agglomérations chinoises, mais aussi les compagnies nationales. Ainsi, Air China, la grande compagnie du nord (son hub est à Pékin, alors que celui de China Eastern est à Shanghai et que celui de China Southern est à Canton) passera, à compter de juin 2004 en vol quotidien grâce à l'ajout de deux vols hebdomadaires (un le mercredi et un le samedi). Avec les 3 vols par semaine opérés par Air China vers Shanghai, cela portera à 10 le nombre de liaisons Paris-Chine effectuées par la compagnie. Une compagnie qui rénove en ce moment même sa Business Class (70 % de la flotte a déjà été convertie) et qui devrait commencer à remplacer son produit première classe avant l'été. Aujourd'hui, Air China dispose de 118 appareils, dont 42 long-courriers (B747, B777, B767 et A340). En 2003, la compagnie a transporté 120 000 passagers entre Paris et la Chine. Notez que China Southern, qui opère en code-share avec Air France depuis janvier dernier, devrait commencer à travailler avec ses propres appareils en juin prochain.

Auteur

  • La Rédaction
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