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Destinations

Portrait : Anna Iliokratidou, directrice de l'OT hellénique de Paris sur le départ

Le tourisme grec en France tourne une des plus belles pages de son histoire.
Le 15 octobre prochain, Anna Iliokratidou, directrice de l'Office de tourisme hellénique, quittera ses fonctions. Elle devrait être rappelée à Athènes, mais ne cache pas son envie de revenir sur les terres de Voltaire : "J'adore la France et les Français qui me le rendent bien depuis 26 ans", s'exclamait-elle lors du dîner organisé par l'OT à Top Résa. À la tête de cet organisme depuis 11 ans, Anna Iliokratidou a vu toutes les grandes évolutions touristiques du marché grec. "À l'époque, c'était très différent, se souvient-elle. Il y avait beaucoup de petits TO et des spécialistes pour des demandes très personnalisées. Aujourd'hui, on voit une tendance au tourisme de masse, et l'arrivée des industriels qui captent la demande pour les clubs. Mais parallèlement, les spécialistes se sont développés et proposent désormais jusqu'à une cinquantaine d'îles contre deux ou trois au début des années 90 et des produits de niche comme la thalassothérapie, l'hébergement chez l'habitant, les sports et la nature." Sous son "mandat", la fréquentation touristique est passée de 300.000 Français à 700.000 aujourd'hui. "J'en suis très contente, confie-t-elle modestement. Je suis surtout très satisfaite d'avoir pu contribuer à l'ouverture de nouvelles destinations grecques, parfois avec des moyens insuffisants." Anna Iliokratidou se souvient ainsi de la desserte restreinte de la Grèce en 1994. "Seules Athènes et Héraklion étaient en liaison directe avec la France. Aujourd'hui, des charters sont affrétés sur Mykonos, Corfou, Rhodes, Santorin, Araxos, Kalamata dans le Péloponnèse. En revanche, dans le vol régulier, les choses n'ont guère évolué," regrette la directrice. "Toutes les tentatives de mettre en place de nouvelles compagnies ont échoué." Il existe toutefois de vraies satisfactions comme l'évolution des infrastructures hôtelières ou la rénovation de la flotte des ferries. Mais son meilleur souvenir restera cette organisation d'un congrès Selectour qui lui a donné des insomnies quand Olympic Airways lui apprit que l'appareil spécial mis initialement à disposition n'était plus disponible. "J'ai alors forcé les portes des ministres des Transports et du Tourisme pour obtenir un avion. A force de pression, coup de téléphones et d'amitiés avec certains professionnels, nous avons pu obtenir satisfaction. C'était un moment très stressant, mais avec le recul, très excitant." Anna Iliokratidou a promis de revenir vite en France, où elle a tissé de "vrais liens d'amitié."
Paris

Auteur

  • La Rédaction
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