En matière de désaisonnalité, la journée Aquitaine qui clôturait Imatourisme a livré quelques expériences réussies.
Vincent Bergeron, spécialiste de l’œno-tourisme à Bergerac (Dordogne) et de la Route des Vins en particulier, a prouvé que sans mise en réseau des acteurs, rien n’était possible. Cela va du transporteur - à Bergerac, Ryanair et Flybe sont soutenus financièrement par les acteurs économiques de la région-, aux viticulteurs en passant par les hébergeurs, les restaurateurs et les offices de tourisme. L’exemple des Thermes de Salies-de-Béarn est également instructif. En 2000, la station s’est tournée vers le thermoludisme et a ouvert le dimanche. La mise en place de forfaits thématisés (anti-stress, mal au dos, etc.) s’est révélée plus porteuse que la semaine détente. Aujourd’hui, près de dix tour-opérateurs programment la station. Enfin on citera le cas de Balnéa, un centre de thermoludisme implanté depuis 2000 dans la vallée du Luron, non loin de la station de ski de Peyragudes. Là encore le produit, sans hôtel, a été conçu pour fonctionner toute l’année. Dès la première année d’exploitation, le site réalisait 67 000 entrées et parvenait à un équilibre financier. En 2003, le nombre d’entrées s’élevait à 75 000. Gros succès qui a abouti à l’extension avec un nouvel espace Héliantis, ouvert en juillet 2004. Conclusion : quand le positionnement est bon, la demande suit.
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