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Destinations

Quel tourisme pour Haïti ?

C’est avec beaucoup de conviction que Stéphanie Balmir-Villedrouin, la ministre du Tourisme de Haïti, est venue à Top Resa fin septembre. À travers une présentation succincte, elle a suscité l’intérêt et donné une autre vision de son pays.

 
L’idée bien sûr est de faire re-décoller Haïti sur le plan touristique. "La volonté gouvernementale est là, celle des acteurs privés, aussi" a martelé la ministre accompagnée à Top Resa de Pierre Chauvet, patron de l’agence réceptive Citadelle, et Jacques Marie, propriétaire et exploitant du club Indigo (l’ex-Club Med) sur la côte des Arcadins.
 
Tous ont déployé leur énergie à expliquer qu’Haïti va bien –à l’exception de Port-au-Prince et Cap-Haïtien, le pays est passé en juin de "déconseillé sauf raison impérative" à "vigilance renforcée" dans les Conseils aux voyageurs du Quai d’Orsay-, que les infrastructures sont praticables –de gros travaux ont réduit les temps de parcours par la route, le balnéaire est remis sur pied - et qu’il n’y a pas de problème sanitaire particulier. Bien.
 
Qu’Haïti veuille une place dans le tourisme caribéen, c’est légitime, mais comment cela peut-il se mettre en place aujourd’hui ? "Grâce à la volonté et aux efforts des Haïtiens d’abord" insiste Pierre Chauvet. Ensuite, Atout France va y contribuer "par la conception de produits touristiques dans le nord du pays ainsi que la conception du plan marketing" durant trois ans.
 
La côte nord a pour atout ses monuments (citadelle Laferrière, palais Sans-Souci…) classés au Patrimoine de l’humanité par l’Unesco. Stéphanie Balmir-Villedrouin aimerait aussi qu’Haïti fasse partie d’un circuit touristique régional. Avec la Guadeloupe et la Martinique par exemple.
 
Au Canada, Vacances Transat programme déjà des forfaits tout inclus de 7 nuits en Haïti. Il est vrai que la diaspora haïtienne y est nombreuse, notamment à Montréal (90.000 personnes), offrant là un marché naturel pour le TO. Qu’en est-il en France ? Comment arriver à faire oublier les images du séisme de janvier 2010, des tempêtes Isaac et Sandy d’avril et octobre 2012 balayant les abris de fortune et répandant le choléra ?
 
La tâche est titanesque ! Mais la destination s’adresse peut-être d’abord aux touristes connaissant la Caraïbe et curieux d’Histoire ainsi qu’à des voyageurs adeptes d’un tourisme solidaire, "pas dans le don de matériels mais dans l’échange de savoirs, c’est de cela dont nous avons besoin" souligne Pierre Chauvet.
Top Resa

Auteur

  • Myriam Abergel
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