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Destinations

Rio et Salvador : Les deux vitrines majestueuses du Brésil

Le Brésil a le vent en poupe sur le plan touristique.
4 090 590 touristes étrangers s'y sont rendus en 2003, représentant une hausse de 8,12 % par rapport à 2002. Même si aucun chiffre n'est encore disponible, l'année 2004 devrait confirmer cette croissance, en raison notamment de la hausse de l'offre aérienne au départ de l'Europe. En France, les tour-opérateurs suivent la tendance. La clientèle est en hausse et les voyagistes développent leur production.
Le malheur des uns fait-il le bonheur des autres ? Peut-être, lorsque l’on voit le nombre de visiteurs se rendant au Brésil progresser. Épargné par la succession d’actes terroristes qui gangrènent les quatre coins du monde et alors que la surmédiatisation, l’an dernier, de l’épidémie de Sras a mis l’Asie à genoux, le Brésil, au même titre que le reste de l’Amérique latine, passe pour une destination "safe". Ce paradoxe prête à sourire pour un pays qui a du mal à se débarrasser de son étiquette de royaume des agressions. Peu importe, le Brésil revient dans la Top List des pays long-courriers préférés des voyageurs, mais il le doit plus à ses atouts touristiques exceptionnels qu’aux difficultés rencontrées par d’autres destinations. Ne pas vouloir passer ses vacances à Bagdad est une chose, choisir l’ancienne colonie portugaise en est une autre. Or, le Brésil reste l’un des rares pays qui fait rêver à la seule évocation de son nom. Rio de Janeiro et à un degré moindre Salvador de Bahia sont connues mondialement. Ces deux villes complètement différentes, qui font partie du triangle touristique brésilien avec les chutes d’Iguaçu, sont sans conteste les vitrines du plus grand pays d'Amérique latine. Si beaucoup préfèrent Salvador à Rio, il ne sert à rien de les comparer. La première jouit d’un patrimoine architectural et culturel hors norme alors que la seconde bénéficie d’un site naturel époustouflant. L’une fait rêver avec son carnaval, ses équipes de foot, ses plages au nom mythique telle Copacabana, l’autre, plus discrète et plus mystique, est plus métissée aux forts accents d’Afrique. Mais les deux se rapprochent dans la beauté de leurs plages, l’art de faire la fête ou encore dans la façon de préparer la caïpirina, boisson nationale à base de cachaca. Quiconque se rend à Rio sera abasourdi par la beauté de cette ville, construite à flanc de collines au bord de l’Atlantique. Allongé sur la plage de Copacabana tapissée l’été (l’hiver chez nous) de serviettes multicolores protégeant de la chaleur du sable les formes des jeunes filles en string –plus jolies à Salvador-, on se dit que c’est davantage l’étonnant chapelet de pitons rocheux plongé dans l’océan que la plage elle-même, séparée d’un alignement d’hôtels par une route à quatre voies bruyante, qui procure au lieu le statut de mythe. Le pain de sucre, qui a jadis abrité les exploits de James Bond, apparaît dans toute sa majesté. Même ceux qui l’ont gravi plusieurs fois ne se lassent pas d’y retourner pour contempler la baie. La vue y est tout aussi impressionnante que du haut du Corcovado (700 m), d’où domine la statue géante du Christ rédempteur. La ville n’est pas dépourvue de charme cependant. Si le dédale de ruelles commerçantes du Centro (rua do Oviedor, Sete Setembro) est à voir, c’est le quartier de Santa Teresa, sorte de Montmartre accessible en tram des années 20 (le bondinho) qui cache le plus de charmes. Mais, pour la beauté architecturale, c’est plus du côté de Salvador qu’il faut chercher avec son centre historique, situé dans la ville haute qui domine la Baie de tous les saints. Là dans les vieux quartiers, comme le Pelhourino entièrement rénové, les églises, les boutiques, les restaurants au pied des façades colorées se succèdent. Mais, Salvador est loin de se résumer au Pelhourino. Ses plages, ses spectacles de rue (Capoeira), sa musique ou encore sa cuisine réputée internationalement donnent à Salvador tous les ingrédients d’un voyage extraordinaire.
L'offre aérienne augmente fortement entre la France et le Brésil
En comparaison AVEC l'hiver dernier, l'offre aérienne entre la France et le Brésil est forte croissance cet hiver. Cette augmentation de capacité qui a commencé durant l'été passe à la vitesse supérieure. Concernant les vols non-stop, les compagnies brésiliennes TAM et Varig ont ajouté des fréquences au mois de juin. Grâce à trois vols hebdomadaires supplémentaires obtenus en mai dernier, TAM assure désormais 10 vols par semaine entre Paris et Sao Paulo. Varig, déjà en quotidien sur le même axe, a, quant à elle, ajouté 4 fréquences hebdomadaires entre Paris et Rio fin juin pour très vite tomber à deux durant l'été, faute d'avions disponibles. Air France ne reste pas inactive. Parallèlement à son vol quotidien sur Sao Paulo, la compagnie française positionnera sur Rio un Boeing 747-400 de 474 sièges en remplacement d'un Airbus A340 de 252 places (ou un Boeing 777-200). Outre un surplus de capacité, Air France a amélioré son produit grâce à la mise en place d'un vol de nuit fin juin. Côté charter, Marsans et le Club Med/Jet tours affrètent Star Airlines pour un vol hebdo Paris-Porto Seguro-Salvador entre mi-décembre 2004 et mi-avril 2005. Mais l'offre aérienne sur le Brésil ne se limite pas à Paris. Notamment au départ des aéroports régionaux, où les passagers doivent dans tous les cas transiter via un hub, peu importe donc que ce soit Roissy ou une autre plate-forme européenne. Il faut ainsi compter sur TAP Air Portugal (6 villes brésiliennes via Lisbonne), Iberia (Rio, Salvador via Madrid), Lufthansa (idem via Francfort), KLM (idem via Amsterdam), British Airways (idem via Londres Heathrow) ou encore Swiss (Sao Paulo via Zurich).
Loger au Copabacana, cerise sur le gâteau d'un voyage à Rio
S'il ne pleut pas continuellement comme cela arrive parfois en basse saison (l'été chez nous), un voyage à Rio est en soi extraordinaire. Si en plus, on a la chance d'être au Copacabana Palace, c'est la cerise sur le gâteau. Orson Welles, Errol Flynn, Henry Fonda, Janis Joplin, Robert de Niro, le prince Charles et la défunte Lady Diana, Rod Steward y ont, entre autres, séjourné. Yves Montand, Edith Piaf, Joséphine Baker y ont chanté. Ces célébrités contribuent au prestige de ce palace, situé en face de la mythique plage Copabacana. Inauguré en 1923 par l'architecte français Joseph Gire, le Copacabana Palace combine les styles des hôtels Negresco à Nice et du Carlton de Cannes. Pendant 65 ans, le Copacabana appartenait à la famille Guinle qui a construit sa renommée et maintenu son image. En 1989, le groupe Orient-Express Hotels l'achète et le restaure. Aujourd'hui, le Copacabana Palace possède 226 chambres et suites, réparties en deux bâtiments (l'un en face de la plage, l'autre en retrait surplombant la piscine construite en 1948 et rénovée en 1992). Par ailleurs, l'hôtel dispose de 10 salles entièrement rénovées pour les banquets, séminaires et expositions. La capacité totale est de 2 000 personnes. Un étage Executive a été créé en 1995, comprenant 26 appartements et suites, disposant notamment d'un système de télécommunications permettant de brancher fax et modem sur les lignes de téléphone directes.

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  • La Rédaction
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