Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Destinations

Sale temps sur le réceptif français

Le secteur a souffert des différentes crises de 2003.
Chez Cityrama, on incrimine aussi le niveau du dollar.
L'APS ne donnera ses chiffres définitifs que fin février.
Aucun chiffre définitif ne sera dévoilé avant le 24 février prochain, mais on sait tout de même que l'APS a constaté une progression "importante" des défaillances de réceptifs en 2003, notamment, précise-t-on du côté de l'association, "des réceptifs de petite taille positionnés sur des niches".
Dans quel état est donc le réceptif français ? Pour Georges Toromanof, président du conseil professionnel du tourisme d'accueil du Snav, "il n'est pas très bon". C'est visiblement un euphémisme et ce n'est pas nouveau : "Ça fait au moins 3 ans que je répète que les choses ne vont pas bien pour ce secteur." Il précise : "D'après mes estimations, en 2003 les réceptifs ont enregistré une baisse de clientèle de 13 % et de volume d'affaires de 10 %." Une chute de 13 % du volume d'affaires en 2003, c'est ce qu'a constaté Cityrama. Comme l'explique Pierre Benichou, DG de l'entreprise parisienne, "il faut dire que 2003 a été une année atypique, avec non pas une crise mais une succession de crises, dont le tourisme réceptif a largement eu sa part". De fait, la guerre, le Sras, la canicule et les grèves du printemps dernier n'ont pas aidé ce secteur. Sans oublier un autre facteur qui défavorise particulièrement les réceptifs : la faiblesse du dollar ! Pour le DG de Cityrama, "le taux actuel du dollar fait que nous sommes quasiment devenus une destination 25 % plus chère, le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un frein au redémarrage". Pour Georges Toromanof, "il n'y a pas grand-chose à y faire, on ne peut pas forcer les gens à venir quand ils n'en ont pas envie". Il ajoute : "Dans ces cas-là, les entreprises doivent serrer les boulons et faire le dos rond." Et de préciser : "Je pense qu'elles l'ont majoritairement fait, puisque la plupart de ceux qui sont tombés l'ont fait fin 2003 ou début 2004." Thierry Schidler, président du Snet, conclut sur une note optimiste : "Il y a tout de même des entrepreneurs qui ont réussi à s'en sortir." Comment ? En anticipant et en attaquant de nouveaux marchés émetteurs.

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format