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Destinations

Sud tunisien : De Tozeur à Djerba à travers les oasis de montagne et de dunes

De Tozeur à Djerba, par les chemins détournés.
Proposée par l’Office national du tourisme tunisien, l’escapade a ouvert les voies des oasis de montagne et de dunes du sud tunisien. Au programme les palmeraies d’altitude de Midès, Tamerza et Chebika et les paysages à couper le souffle proches de la frontière algérienne. Puis les étendues extrêmes et salées du Chott El-Jerid, avant Douz aux portes du Sahara tunisien, puis Matmata et ses reliefs lunaires.
Metlaoui. Sortie tout droit d'une carte postale datant du Protectorat, la gare invite, la première, à la découverte. Ici, au cœur de la région des phosphates, le Lézard Rouge, offert jadis par la France au bey de Tunis, occupe chaque matin les rails utilisés le reste du temps par les lourds convois miniers. Les compartiments de bois d’un autre âge créent une ambiance un brin nostalgique. Le charme de la virée tient surtout au décor époustouflant des gorges de Selja. Quelques palmiers isolés enracinent une vie fragile dans l’univers ocré, vertigineux parfois quand le regard se porte sur les hautes falaises percées de grottes inaccessibles ou vers les abysses où roule une eau boueuse. Seize kilomètres, sept tunnels et deux haltes plus loin, Selja, perdue au cœur de montagnes, se soumet au soleil de plomb et aux fracas assourdis des incessantes extractions. Adieu aux passagers prêts à rebrousser chemin (ferré) vers Metlaoui. Sur la piste, un 4x4 file déjà vers Redeyef, son monument aux mineurs et sa végétation cactée. Direction, les oasis de montagne. Midès d’abord. Pour y conduire, la petite route asphaltée longe une série de collines arides, posées sur le plateau tels des moutons endormis. Déjà de petits îlots de verdure vers lesquels convergent des oueds taris annoncent la magie. Majestueuse, la palmeraie de Midès fait face à l’ancien village déserté, suspendu au-dessus d’un canyon imposant. Les palmiers dattiers, grenadiers et orangers qui la composent incitent à la balade.
La frontière algérienne est à deux pas. Les vendeurs de roses des sables et de cristaux de roche, eux, s’activent. Comme le 4x4 en route vers Tamerza. Autre oasis, autre émerveillement. A 800 mètres d’altitude, l’ancien poste romain de Numibie mérite, lui aussi, la halte. Sur les hauteurs, une cascade inédite dans l’ambiance désertique signale "le secret de la verdure" qui s’épanouit le long du cours d’eau jusqu’à la magnifique palmeraie. Abandonné, lui aussi, le vieux village s’étend le long d’un oued en attente. Un peu plus loin, le panorama ouvrant sur le Chott et les collines de sable est d’exception.
A Chebika, qui connut, elle aussi, les heures romaines, une source filtre comme par magie de la paroi rocheuse. Si les enfants du village y ont aménagé une piscine naturelle enjouée, en contrebas la faille, irriguée par l’oued, s’étire, luxuriante, jusqu’à la nouvelle Chebika. Ici le labeur l’emporte sur les rires. Là encore vieux village, chute d’eau et vues panoramiques sont au rendez-vous. Franchement séduisante, l’oasis de montagne ! Nouveau rappel de la possible communion de l’homme et de la nature, à la condition bien sûr de combiner les énergies. Notamment le vent quand la nuit tombe sur Tozeur. Mais la tempête ne parvient pas à balayer les séquences de vie et de beauté assimilées tout au long de la journée. Les mirages vibrent le lendemain, sur le Chott-el-Jerid. Degache, l’oasis réputée pour ses légumes, ses calèches colorées et la beauté de ses filles, est déjà loin quand s’impose l’immense lac salé et pétrifié. Paysage extrême qui en appelle d’autres. Tout aussi captivants. A la sortie de l’étendue salée, les dunes figées de Debebcha et plus au sud, Douz, aux portes du désert de sable en témoignent. Le frisson des méharées se nourrit du silence profond, appel d’un grand large différent : le Sahara tunisien.
Pour rejoindre Matmata, la route s’élève peu à peu dans un décor lunaire qui séduisit le réalisateur de la Guerre des étoiles. Tamerzet, la ville berbère, s’accroche à la montagne. Matmata livre la fraîcheur intime de ses maisons troglodytiques. Il ne reste plus qu’à rejoindre, étourdi, l’île douceur de Djerba.
Claude Vautrin
((((ENCADRÉ)))))
Tozeur, une ville d’histoire, véritable médina du désert
Si les palmiers continuent sur près de mille hectares à faire la richesse de Tozeur, l’une des plus célèbres oasis au monde, un autre atout y contribue : le tourisme. Un tourisme ouvert à la découverte plus variée qu’il n’y paraît, en observant l’univers minéral et faussement uniforme qui englobe cette ville de la région du Jérid, "le pays du palmier". Le vieux quartier d’Ouled-el-Hadef où furent, entre autres, tournées des scènes du Patient anglais mérite, à lui seul, le détour. Il faut se perdre dans le dédale de ruelles, de passages voûtés, de portes travaillées qui sont autant d’invites à la rêverie. Rappel d’un temps où le commerce de la laine et de la soie était roi, les vieilles demeures affichent tranquillement leurs façades de brique ocre… Car à Tozeur, la brique claire - de l’argile rouge et blanc chauffé au soleil, puis recouvert de cendres de feuilles de palmiers et finement décoré - s’impose partout sur les façades. Celle du musée des arts et traditions populaires de la rue de Kairouan dans l’ancienne médina par exemple ou encore du musée Dar-Cheraït, rassemblant de nombreux témoignages de la civilisation tunisienne et situé sur la route du Belvédère. Ce dernier surplombe la magnifique palmeraie ainsi que le Chott El-Jerid et le Chott El-Rharsa. Un panorama à ne pas manquer. Et un univers à découvrir pour en comprendre la portée économique. Si la datte y règne, arbres fruitiers et légumes y ont leur place. Les cultures exportatrices et nourricières sont comme un défi permanent à l’environnement désertique, lui aussi il est vrai propice à de belles évasions.
Des vols directs sur Tozeur depuis la France avec Tunisair
Tozeur est désormais reliée en vol direct par Tunisair à plusieurs aéroports français. Idéal pour une virée exotique de courte ou plus longue durée. Attention, notez qu'il est préférable de visiter Tozeur et les oasis de montagne de septembre à juin, afin d’éviter les grosses chaleurs estivales. La compagnie tunisienne propose des vols au départ de Paris les lundi, jeudi et vendredi à partir du 26 septembre à 11h50 et le dimanche du 25 septembre au 23 octobre à 21h40 (en sens inverse, départ à 6h50). Depuis Marseille, dès le 26 septembre, un vol partira le lundi et le jeudi à 21 h 20 (départ de Tozeur à 15h15 les mêmes jours). Pour Lyon, les vols seront opérés à 19h35 le lundi (à partir du 26 septembre) et le jeudi (à partir du 29 septembre). Enfin, Strasbourg bénéficiera d'un vol hebdomadaire le 29 septembre, le jeudi à 20h05. (retour le même jour à 15h25). Sur le marché français, plusieurs tour-opérateurs français programment la destination. On peut citer Authentique, Croisière Jaune, Fram, Jet tours, Look Voyages, Mille et un Soleils, Nouvelles Frontières et TUI, Odegam, Reshot, Sangho, Croisitour (à Marseille) et Promotours (à Strasbourg).
Tozeur, une ville d’histoire, véritable médina du désert
Si les palmiers continuent sur près de mille hectares à faire la richesse de Tozeur, l’une des plus célèbres oasis au monde, un autre atout y contribue : le tourisme. Un tourisme ouvert à la découverte plus variée qu’il n’y paraît, en observant l’univers minéral et faussement uniforme qui englobe cette ville de la région du Jérid, "le pays du palmier". Le vieux quartier d’Ouled-el-Hadef où furent, entre autres, tournées des scènes du Patient anglais mérite, à lui seul, le détour. Il faut se perdre dans le dédale de ruelles, de passages voûtés, de portes travaillées qui sont autant d’invites à la rêverie. Rappel d’un temps où le commerce de la laine et de la soie était roi, les vieilles demeures affichent tranquillement leurs façades de brique ocre… Car à Tozeur, la brique claire - de l’argile rouge et blanc chauffé au soleil, puis recouvert de cendres de feuilles de palmiers et finement décoré - s’impose partout sur les façades. Celle du musée des arts et traditions populaires de la rue de Kairouan dans l’ancienne médina par exemple ou encore du musée Dar-Cheraït, rassemblant de nombreux témoignages de la civilisation tunisienne et situé sur la route du Belvédère. Ce dernier surplombe la magnifique palmeraie ainsi que le Chott El-Jerid et le Chott El-Rharsa. Un panorama à ne pas manquer. Et un univers à découvrir pour en comprendre la portée économique. Si la datte y règne, arbres fruitiers et légumes y ont leur place. Les cultures exportatrices et nourricières sont comme un défi permanent à l’environnement désertique, lui aussi il est vrai propice à de belles évasions.
Des vols directs sur Tozeur depuis la France avec Tunisair
Tozeur est désormais reliée en vol direct par Tunisair à plusieurs aéroports français. Idéal pour une virée exotique de courte ou plus longue durée. Attention, notez qu'il est préférable de visiter Tozeur et les oasis de montagne de septembre à juin, afin d’éviter les grosses chaleurs estivales. La compagnie tunisienne propose des vols au départ de Paris les lundi, jeudi et vendredi à partir du 26 septembre à 11h50 et le dimanche du 25 septembre au 23 octobre à 21h40 (en sens inverse, départ à 6h50). Depuis Marseille, dès le 26 septembre, un vol partira le lundi et le jeudi à 21 h 20 (départ de Tozeur à 15h15 les mêmes jours). Pour Lyon, les vols seront opérés à 19h35 le lundi (à partir du 26 septembre) et le jeudi (à partir du 29 septembre). Enfin, Strasbourg bénéficiera d'un vol hebdomadaire le 29 septembre, le jeudi à 20h05. (retour le même jour à 15h25). Sur le marché français, plusieurs tour-opérateurs français programment la destination. On peut citer Authentique, Croisière Jaune, Fram, Jet tours, Look Voyages, Mille et un Soleils, Nouvelles Frontières et TUI, Odegam, Reshot, Sangho, Croisitour (à Marseille) et Promotours (à Strasbourg).
Tunisie

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  • La Rédaction
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