Les jihadistes du groupe extrémiste sunnite Etat islamique contrôlaient mercredi soir la quasi-totalité de la cité antique de Palmyre, après un "retrait massif" des forces gouvernementales des différents secteurs de cette ville du centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.Le groupe "Etat islamique (EI) contrôle la quasi-totalité de Palmyre", a déclaré le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, faisant état d'un "retrait massif des forces du régime de tous les secteurs".
Il a cependant précisé que les jihadistes n'étaient pas entrés dans la prison (est) et le siège des renseignements militaires (ouest) où se trouvent un grand nombre de soldats. Selon le directeur de l'OSDH, les soldats "se sont repliés vers le sud de la ville et de nombreux habitants fuyaient vers la ville de Homs ou vers Damas". Un militant originaire de Palmyre, Mohamed Hassan al Homsi, a indiqué à l'AFP via internet "qu'un grand nombre de forces du régime a été vu en train de se rassembler près de la section des renseignements militaires et se retirer". L'Unesco a tiré la sonnette d'alarme dès le 13 mai au début de l'offensive jihadiste sur Palmyre, qui a fait des centaines de morts. L'EI a déjà détruit des trésors archéologiques en Irak.
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