Avec la crise économique, le nombre de touristes arrivés en Polynésie (154.000) a encore baissé en 2010, de -4,1%.
Ceux venus de la métropole ont eux baissé de 6,9%. Malgré cela, Tahiti Tourisme baisse son budget en France, mais maintient sa campagne de communication et renforce ses actions auprès des agents de voyages. A l'occasion du workshop Rendez-vous Tahiti et ses îles qui s'est déroulé mardi à Paris, Teva Janicaud, DG de Tahiti Tourisme, a indiqué vouloir maintenir ses efforts de promotion sur ses trois marchés prioritaires que sont les Etats-Unis, l'Australie et le Japon. A propos du Japon, il reconnaît avoir peu de visibilité en ce moment et explique être surtout inquiet pour ses représentants en poste à Tokyo. Restrictions budgétaires obligent, Tahiti Tourisme a donc baissé son budget sur la métropole qui représente pourtant "un quart de nos visiteurs et un quart de notre budget". La France est le deuxième marché pour la Polynésie avec 36.544 touristes, derrière les Etats-Unis (41.020) et devant le Japon (13.761). "La destination est de plus en plus difficile à vendre" admet Teva Janicaud qui ajoute que ce ne sera "jamais une destination de masse". La nouvelle campagne de Tahiti Tourisme en France ciblera donc une clientèle "qui a les moyens", les CSP+, les couples, les affinitaires et les plongeurs. Par ailleurs, il compte "renforcer les actions d'incitation" à l'attention des agents de voyages, notamment avec le Challenge Tahiti (cheques cadeaux allant de 100 à 1000 euros pour récompenser les meilleurs vendeurs) et la refonte du programme de formation Tiare. Enfin, le DG de Tahiti Tourisme, annonce qu'il entend apporter une aide à la structuration de grands événements, ainsi que la mise en place d'un "référentiel de qualité pour les pensions de famille" dont le niveau actuel est "très aléatoire".
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