A Londres, l'attaque mercredi après-midi sur le pont de Westminster et dans l'enceinte du Parlement britannique a fait au moins quatre morts et une quarantaine de blessés, dont trois lycéens français. L'assaillant a été tué.
Le quartier de Westminster, à la mi-journée, est l'un des plus denses de Londres. Des touristes du monde entier viennent admirer Big Ben ou l'abbaye.
En début d'après-midi, un véhicule traversant le pont de Westminster fait un écart vers le trottoir et fauche des piétons. Deux d'entre eux sont tués et une dizaine sont blessés, parmi lesquels des lycéens de Concarneau (29). Le véhicule poursuit ensuite sa course et vient s'encastrer contre les grilles du Parlement de Westminster, blessant à nouveau plusieurs personnes, dont des policiers en faction. Armé de deux couteaux, le conducteur parvient à pénétrer dans la cour du Palais de Westminster. Il poignarde un policier. Alors qu'il s'apprête à s'en prendre à un autre policier, il est tué par d'autres policiers.
Vers 17 heures le bâtiment commence à être évacué. Tout le périmètre de Westminster est bouclé. La station de métro est fermée. Ces événements sont immédiatement considérés comme une attaque terroriste et les opérations placées sous l'autorité du commandement antiterroriste de Scotland Yard. «Je ne vais pas faire de commentaires sur l'identité de l'assaillant (...) mais nous privilégions la piste du terrorisme islamiste», a déclaré le haut responsable de la police britannique.