Le 10 juin dernier, la co-propriétaire française d'un hôtel de charme de Zarzis en Tunisie, le Sultana Residence, nous avait écrit pour témoigner de différents actes de vandalisme intervenus sur la plage de l'hôtel dans le cadre d'une "manifestation autorisée" (lire).
Elle nous adresse un nouveau courrier dire que les manifestations hostiles à son encontre se poursuivent…Elle explique qu'un tract a été distribué dimanche "dans une mosquée non loin de l'hôtel" qui demande "aux citoyens de manifester à nouveau devant l'hôtel Sultana" pour exiger l'ouverture d'une route sur la plage" vraisemblablement afin de lui reprendre la plage. Elle a immédiatement "informé les services d'urgences de l'Ambassade de France" et son mari, le co-propriétaire tunisien, "est allé au commissariat déposer le tract pour information" et a "adressé un courrier au gouverneur de Médenine". Puis, lundi matin, des grosses pierres ont été installées devant la porte de l'hôtel afin d'empêcher les gens de rentrer ou de sortir "tant que la route n'est pas ouverte sur la plage". Elle rappelle que dans ces conditions il est "impossible aux éboueurs de prendre les poubelles, impossible aux agents de la STEG (EDF en France) de relever les compteurs, impossible pour les clients d'aller au marché en ville, interdiction au médecin de rentrer sous peine de menaces,…". Malgré "un 2e passage de la police", les pierres sont toujours devant la porte, poursuit-elle, "nous sommes donc séquestrés dans notre hôtel avec nos clients et le personnel". Elle affirme encore que de leur côté les clients ont demandé la protection de l'ambassade de France.
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Tunisie : de nouvelles tensions au Sultana Residence de Zarzis
